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Politique Publié le mercredi 22 décembre 2010 | AFP

Manifestation de soutien à l`ONU à Bouaké, fief pro-Ouattara

Plusieurs centaines de
personnes ont manifesté mercredi à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion
appuyant Alassane Ouattara, en faveur du maintien de la force de l'ONU dont
Laurent Gbagbo a réclamé le départ, a constaté un journaliste de l'AFP.
"On veut l'ONU", "ONU, débarrasse-nous de Gbagbo", "on veut déloger
Gbagbo", "On veut installer ADO", surnom d'Alassane Dramane Ouattara,
scandaient notamment les manifestants qui ont marché du rond-point de la
cathédrale, dans le centre-ville, au bureau local de la mission onusienne, à
la sortie sud.
La manifestation, organisée par la jeunesse du Rassemblement des
houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui soutient Ouattara,
s'est déroulée dans le calme. Quelques policiers de l'ex-rébellion des Forces
nouvelles (FN) sans armes encadraient discrètement la foule.
Dans un message de "soutien sans faille" à l'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (Onuci) et à son chef, le Sud-Coréen Choi Young-Jin, le
président local de la jeunesse du RHDP, Hamadou Bamba, a demandé à la mission
de demeurer dans le pays.
"Mais nous demandons aussi à l'Onuci et aux forces qui l'accompagnent de
nous débarrasser de M. Laurent Gbagbo par la force pour limiter le carnage
qu'il a créé à travers le pays. (...) Si vous partez, Gbagbo va créer des
charniers à travers le pays", a-t-il poursuivi.
"On a bien reçu votre message avec émotion, on va le transmettre à notre
hiérarchie", a répondu le chef local de l'Onuci à Bouaké, Kagawa Kei.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé lundi de six mois le mandat de
sa force en Côte d'Ivoire et "envisage" d'y envoyer des renforts.
Laurent Gbagbo a redit mardi que, par la "voie diplomatique", il comptait
obtenir le départ de l'Onuci et des soldats français de l'opération Licorne,
qu'il accuse d'avoir pris partie pour Ouattara et de soutenir militairement
les FN.
A l'issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre, Alassane
Ouattara a été désigné vainqueur avec 54,10% des voix par la Commission
électorale indépendante mais le Conseil constitutionnel, acquis à Laurent
Gbagbo, a invalidé ces résultats pourtant certifiés par l'ONU et proclamé la
victoire du président sortant.
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