Pas de changement majeur de cap hier à Abidjan, après le message de Laurent Gbagbo. Partisans et adversaires campent sur leurs positions. Le blocus du Golf Hôtel n’a pas été levé par le camp Gbagbo.
Les pensionnaires du coin n’ont pas exprimé l’envie de rentrer chez eux. Mieux Patrick Achi, au nom du gouvernement Soro a dit non au comité d’évaluation international proposé par le Président Laurent Gbagbo. La communauté internationale a dans un premier temps choisi de ne pas répondre directement aux propositions de Laurent Gbagbo. Elle a plutôt posé des actes. Notamment l’appel fait aux ressortissants des pays de l’Union Européenne de quitter provisoirement la Côte d’Ivoire. Reçu à l’Elysée, le Président de la Banque mondiale a fait une annonce sur le gel de l’aide à la Côte d’Ivoire, tant que Laurent Gbagbo n’aura pas reconnu la victoire d’Alassane Ouattara. La situation reste tendue entre les Casques bleus, la Licorne d’une part et les FDS, soutenues par des populations d’autre part.
Il a été signalé au moins à deux endroits d’Abidjan hier, les difficultés de circulation pour les véhicules militaires des casques Bleus, tandis que le personnel civil ne se déplace plus vraiment. Sur le boulevard Giscard d’Estaing des éléments des Nations unies, accompagnés par une Jeep de militaires français ont été bloqués pendant quelques instants. Pareil au niveau de Yopougon. Cette situation a provoqué quelques perturbations dans la circulation et tout le monde redoute désormais le pire. De son coté Guillaume Soro a appelé à l’usage de la force pour faire partir Laurent Gbagbo. Une option que l’Angola récuse, et qui peut avoir du mal à faire l’unanimité. Même si pour sa part, Laurent Gbagbo a affirmé ne pas vouloir verser le sang des Ivoiriens, il est fait état de la grande détermination dans son camp, pour contrer toute attaque éventuelle. De façon générale, rien n’a donc évolué depuis le message du Président Laurent Gbagbo. Ses adversaires affirment qu’il a offert un cadre limité de discussion, et qu’il n’a rien cédé : il reste président et toutes les discussions se feront sur cette base, et sur la base du respect de la Constitution ivoirienne. Ce qui signifie pour ses détracteurs que rien n’a changé. Dans le camp LMP, l’on affirme pourtant qu’un effort a été fait, et qu’il reste illusoire de penser que Laurent Gbagbo va renoncer. Pour ses partisans et proches, il n’en est pas question. A quand la fin du film et du match….
Charles Kouassi
Les pensionnaires du coin n’ont pas exprimé l’envie de rentrer chez eux. Mieux Patrick Achi, au nom du gouvernement Soro a dit non au comité d’évaluation international proposé par le Président Laurent Gbagbo. La communauté internationale a dans un premier temps choisi de ne pas répondre directement aux propositions de Laurent Gbagbo. Elle a plutôt posé des actes. Notamment l’appel fait aux ressortissants des pays de l’Union Européenne de quitter provisoirement la Côte d’Ivoire. Reçu à l’Elysée, le Président de la Banque mondiale a fait une annonce sur le gel de l’aide à la Côte d’Ivoire, tant que Laurent Gbagbo n’aura pas reconnu la victoire d’Alassane Ouattara. La situation reste tendue entre les Casques bleus, la Licorne d’une part et les FDS, soutenues par des populations d’autre part.
Il a été signalé au moins à deux endroits d’Abidjan hier, les difficultés de circulation pour les véhicules militaires des casques Bleus, tandis que le personnel civil ne se déplace plus vraiment. Sur le boulevard Giscard d’Estaing des éléments des Nations unies, accompagnés par une Jeep de militaires français ont été bloqués pendant quelques instants. Pareil au niveau de Yopougon. Cette situation a provoqué quelques perturbations dans la circulation et tout le monde redoute désormais le pire. De son coté Guillaume Soro a appelé à l’usage de la force pour faire partir Laurent Gbagbo. Une option que l’Angola récuse, et qui peut avoir du mal à faire l’unanimité. Même si pour sa part, Laurent Gbagbo a affirmé ne pas vouloir verser le sang des Ivoiriens, il est fait état de la grande détermination dans son camp, pour contrer toute attaque éventuelle. De façon générale, rien n’a donc évolué depuis le message du Président Laurent Gbagbo. Ses adversaires affirment qu’il a offert un cadre limité de discussion, et qu’il n’a rien cédé : il reste président et toutes les discussions se feront sur cette base, et sur la base du respect de la Constitution ivoirienne. Ce qui signifie pour ses détracteurs que rien n’a changé. Dans le camp LMP, l’on affirme pourtant qu’un effort a été fait, et qu’il reste illusoire de penser que Laurent Gbagbo va renoncer. Pour ses partisans et proches, il n’en est pas question. A quand la fin du film et du match….
Charles Kouassi
