Il confirme ce que le bon peuple pense bas de lui. Révolté par son revers devant le candidat du RHDP, Laurent Gbagbo, l’homme qui disait avoir une longue histoire avec le pays, veut installer la Côte d’Ivoire dans une crise sans fin. Depuis le 28 novembre dernier, les Ivoiriens, dans leur très grande majorité, ont demandé à l’occupant provisoire de notre palais, de libérer les lieux et de céder la place à l’émérite économiste, le porte-flambeau des Houphouétistes, l’ancien directeur général adjoint du FMI, Alassane Ouattara. Si et si seulement si l’opposant historique était démocrate, et qu’il avait réellement lutté pour l’instauration de la démocratie en Côte d’Ivoire, comme il le prétend, il se serait incliné devant la volonté du peuple. Or, on le voit en train de cautionner des tueries pour tenter de rester dans les salons feutrés de notre palais. Il a perdu l’élection présidentielle, il refuse de rendre la clé au nouvel occupant désigné par le propriétaire qu’est le peuple, véritable incarnation de la souveraineté nationale. La Côte d’Ivoire n’est pas un pays virtuel. Elle existe en réalité. Ses populations sont des hommes qui ont une âme, qui pensent et qui ont donc une volonté. Tout comme des légalistes ( !?) ont donné leur poitrine pour que force reste à la loi, dixit l’usurpateur, l’on voit mal le peuple de Côte d’Ivoire renonçant à la force de sa voix en pliant l’échine devant les ambitions démesurées d’un individu qui se comporte comme un messie. La démocratie est bien la loi du grand nombre. Dans ce système politique que les socialistes se plaisaient à présenter comme le plus accompli, jamais la minorité ne s’impose à la majorité. Le 28 novembre, il a été prouvé, dans notre carré, que les partisans de Laurent Gbagbo sont moins nombreux que ceux d’Alassane Ouattara. Il a été démontré que ceux qui veulent continuer de voir Laurent Gbagbo à la tête de l’Etat, sont en infériorité numérique par rapport à ceux d’Alassane Ouattara. Comment, dans ces conditions, dans un régime démocratique, la minorité peut-elle commander à la majorité. Dans cette Côte d’Ivoire moderne, des forces des ténèbres veulent en imposer aux âmes éclairées. Elles veulent faire en sorte que jamais, la démocratie ne s’instaure ici. Si l’historien réussit à se maintenir au palais malgré une cinglante défaite, pourquoi quelqu’un d’autre ne le ferait pas ? Tel est l’engrenage dans lequel les refondateurs et leurs alliés veulent entraîner le pays. Mais comme Dieu parle et agit par le peuple, cette funeste entreprise est vouée à l’échec. Indubitablement
Raoul Mapiéchon
Raoul Mapiéchon
