Il a fini par faire de la belle Côte d’Ivoire, une terre indésirable. L’entêtement obstiné, quitte à brûler le pays, de Laurent Gbagbo à s’accrocher vaille que vaille au pouvoir, fait fuir les communautés étrangères.
Pour ces hommes et femmes, qui y vivent pour la plupart depuis plusieurs années, leur seconde patrie est devenue, par la faute d’un régime dictatorial, une terre où il ne fait plus bon vivre.
Face au durcissement de la position du chef des frontistes, qui manifestement n’est pas prêt à lâcher un pouvoir qu’il usurpe depuis sa défaite dans les urnes le 28 novembre dernier face à Alassane Ouattara, le président élu démocratiquement, les communautés expatriées plient bagages. Plusieurs capitales occidentales appellent depuis mercredi leurs ressortissants à quitter immédiatement le pays ou déconseillent à ceux qui l’envisageaient de s’y rendre.
Hier matin, le gouvernement français a exhorté ses ressortissants installés en Côte d’Ivoire à rentrer provisoirement en France, la situation devenant dangereuse. Il s’agit, selon M. François Baroin, son porte-parole, d’une mesure de « précaution » et de «prudence».
Comme Paris, Berlin recommande également aux ressortissants allemands de quitter la Côte d'Ivoire et déconseille les voyages vers ce pays, d’après un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, rendu public mercredi.
Le même message a été lancé par la Suède à ses citoyens. « En raison de la situation en termes de sécurité, le ministère des Affaires étrangères déconseille jusqu'à nouvel avis tout voyage en Côte d'Ivoire et appelle les Suédois qui s'y trouvent à quitter le pays », souligne le ministère dans un communiqué. D’autres grandes capitales occidentales ont également donné les mêmes consignes à leurs ressortissants vivant en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Londres, Bruxelles et Lisbonne. A Washington, dont l’engagement des autorités pour la résolution de la crise née de la volonté de Laurent Gbagbo de s’accrocher au pouvoir est indéniable, on tient le même langage aux Américains établis en Côte d’Ivoire ou désireux de s’y rendre. Déjà le personnel non essentiel de l’Ambassade des Etats-Unis à Abidjan a été évacué. Cette prudence est également de mise chez certains pays Africains, singulièrement le Nigeria, qui a évacué les familles des diplomates accrédités à Abidjan, suite à une attaque de son ambassade, mardi dernier. Un « incident » qui, à en croire Le chef de la diplomatie nigériane Odein Ajumogobia, n’a fait aucun blessé. Toutefois, a-t-il noté, « l'ambassade du Nigeria à Abidjan reste ouverte mais seulement pour les services essentiels».
Y.Sangaré
Pour ces hommes et femmes, qui y vivent pour la plupart depuis plusieurs années, leur seconde patrie est devenue, par la faute d’un régime dictatorial, une terre où il ne fait plus bon vivre.
Face au durcissement de la position du chef des frontistes, qui manifestement n’est pas prêt à lâcher un pouvoir qu’il usurpe depuis sa défaite dans les urnes le 28 novembre dernier face à Alassane Ouattara, le président élu démocratiquement, les communautés expatriées plient bagages. Plusieurs capitales occidentales appellent depuis mercredi leurs ressortissants à quitter immédiatement le pays ou déconseillent à ceux qui l’envisageaient de s’y rendre.
Hier matin, le gouvernement français a exhorté ses ressortissants installés en Côte d’Ivoire à rentrer provisoirement en France, la situation devenant dangereuse. Il s’agit, selon M. François Baroin, son porte-parole, d’une mesure de « précaution » et de «prudence».
Comme Paris, Berlin recommande également aux ressortissants allemands de quitter la Côte d'Ivoire et déconseille les voyages vers ce pays, d’après un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, rendu public mercredi.
Le même message a été lancé par la Suède à ses citoyens. « En raison de la situation en termes de sécurité, le ministère des Affaires étrangères déconseille jusqu'à nouvel avis tout voyage en Côte d'Ivoire et appelle les Suédois qui s'y trouvent à quitter le pays », souligne le ministère dans un communiqué. D’autres grandes capitales occidentales ont également donné les mêmes consignes à leurs ressortissants vivant en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Londres, Bruxelles et Lisbonne. A Washington, dont l’engagement des autorités pour la résolution de la crise née de la volonté de Laurent Gbagbo de s’accrocher au pouvoir est indéniable, on tient le même langage aux Américains établis en Côte d’Ivoire ou désireux de s’y rendre. Déjà le personnel non essentiel de l’Ambassade des Etats-Unis à Abidjan a été évacué. Cette prudence est également de mise chez certains pays Africains, singulièrement le Nigeria, qui a évacué les familles des diplomates accrédités à Abidjan, suite à une attaque de son ambassade, mardi dernier. Un « incident » qui, à en croire Le chef de la diplomatie nigériane Odein Ajumogobia, n’a fait aucun blessé. Toutefois, a-t-il noté, « l'ambassade du Nigeria à Abidjan reste ouverte mais seulement pour les services essentiels».
Y.Sangaré
