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Politique Publié le vendredi 24 décembre 2010 | Le Patriote

CEDEAO : Aller au-delà des sanctions

On se plaît dans notre pays, même si on ne sort pas”. Ces propos sont de M. Emile Guiéoulou, il les a tenus récemment sur une chaîne étrangère. Ce, après les sanctions prises par l’Union Européenne à l’encontre de dix huit membres du FPI ainsi que trente autres de ses proches sanctionnés par les Etats Unis. Mais à entendre le collaborateur de Laurent Gbagbo, ces sanctions ne les émeuvent guère. Il estime que les restrictions de voyage, le projet de gel de leurs avoirs ne pourront pas les faire quitter le pouvoir. Les ministres qui figurent sur la liste noire de l’Union Européenne (UE) se sont sérieusement enrichis. Ils disposent tous des comptes parallèles dans des pays de la sous-région. Certains détiendraient des coffres-forts chez eux pour pouvoir faire face à leurs besoins. C’est ce qui explique que bon nombre de refondateurs ne font plus preuve de discernement, ils feignent même d’être sourds à ces sanctions et pressions de la communauté Internationale. Pour eux avec le temps, la communauté Internationale baissera la garde et finira par laisser Laurent Gbagbo au pouvoir. Mais que non ! Ces petits calculs des pourfendeurs de la Démocratie ne passeront pas. C’est pourquoi il faut mettre fin à un quelconque regain d’espoir de la part de Gbagbo et que le Sommet extraordinaire de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est tant attendu. Ce Sommet des chefs d’Etat Africains doit aller au-delà des sanctions. La CEDEAO doit prendre aujourd’hui des décisions fermes. Cette Institution ouest africaine doit arrêter de tergiverser et mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. L’intervention d’une force Armée Africaine a été également suggérée par le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), M. Luis Moreno Ocampo, lors d’un entretien à lui accordé mardi dernier par France 24. Il faut le dire tout net, la voie diplomatique a connu ses limites. L’ex-locataire du Palais reste toujours accroché au pouvoir. Il est temps que les chefs d’Etat africains prennent leur responsabilité afin de rétablir l’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire. Faut-il le rappeler, la situation de crise en Côte d’Ivoire perdure depuis dix ans. Et la non prise de décisions concrètes pour éjecter Gbagbo du palais sera très fatale pour les Ivoiriens.
Anzoumana Cissé
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