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Politique Publié le vendredi 24 décembre 2010 | Le Mandat

Confiscation du pouvoir : Ce que Kérékou disait de Gbagbo

“Si vous ne quittez pas le pouvoir, il vous quittera”
“Je reviens maintenant. Je disais donc, puisque la constitution est là, je sais pourquoi. Puisque la constitution est là ; ils ont fait à peu près la même chose que les Ivoiriens ont faite. Car en définitive, la limite d’âge de 70 ans, ce n’est pas la conférence qui l’a faite, c’est quelques cadres qui devraient mettre le texte au propre qui l’ont ajouté. Mais dans l’euphorie… C’est comme ça effectivement.
Konan Bédié a dit ‘’Ivoirité’’. Il n’avait pas dit que tous ceux qui seront candidats aux élections présidentielles, s’ils ne sont pas de mère ou de père ivoiriens, ne seront pas candidats. Il a dit ‘’Ivoirité’’. Bon, notre ami, paix à son âme,… C’est Guéi… C’est Guéi qui l’a dit parce que nous, nous avons été avec le feu président Eyadema là-bas pour les rencontrer, lui et Laurent Gbagbo et il a dit : Messieurs les présidents, tout ce que nous voulons, il était fatigué parce qu’il a fait 30 ans d’opposition. La journée, il est dur, puisque c’est un professeur. Il a été dur avec Houphouët-Boigny… Il l’insulte la journée et la nuit, il dit : « papa… papa, je suis venu vous voir, il faut me donner de l’argent. (Rires des enseignants). Si je ne fais pas ça, alors ils… ils… ils vont me quitter. Je ne cherche pas à vous faire du mal ». Mais comme on l’a dit, c’est la démocratie alors, je fais comme ça. On lui donne de l’argent et le lendemain il insulte le vieux. (Rires des enseignants). Quand Guéi est venu c’était la même chose, Guéi nous a confirmé la même chose ; c’est lui qui a financé la campagne de Gbagbo ; mais comme lui, il se croit Général à la retraite, au lieu de partir chercher, et vous avez entendu ce qu’il disait le jour des élections, il n’a pas envoyé des gens pour surveiller les bureaux de vote ; il prend son petit sac il va dans Abidjan, il se promène dans les magasins qui étaient d’ailleurs ouverts, il dit c’est le peuple qui m’a appelé mais le peuple votera pour moi et j’attends d’être élu. Mais Gbagbo est intelligent ; lui c’est un professeur et intellectuel. Mais en cours de route, alors qu’il a créé la Ceni pour diriger, contrôler les résultats des élections, on avait même pas fait la moitié quand il est venu pour dissoudre automatiquement la Ceni et il s’est autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle 2000 avec 52%. C’est modeste de sa part. Son adversaire Gbagbo a dit, moi j’ai obtenu 54% et il fait sortir les jeunes, parce que lui, il avait un parti, il avait les jeunes. Ces jeunes-là sont oisifs, il les a fait sortir et c’est ce qui a fait que Gbagbo est arrivé au pouvoir. En réalité, on n’avait pas proclamé les résultats et en réalité on ne connaît pas ce que Guéi et Gbagbo ont eu. Puisqu’il y a eu la confusion, et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, quand on parle des élections, Gbagbo s’en fout. Qu’il y ait des élections ou pas, il attend qu’on dise qu’ils sont deux aspirants au fauteuil présidentiel et il va faire sortir encore sa masse pour dire que c’est lui qui a gagné les élections présidentielles. Il continue de terroriser les populations pour vous signifier que quand on est pas vigilant on tombe dans le piège. Si vous ne quittez pas le pouvoir, il vous quittera.
Merci.
Massacres des opposants, guerre civile imminente
L’indiscutable complicité génocidaire entre Gbagbo et l’armée
C’est un secret de polichinelle. Le dictateur Laurent Gbagbo et son armée sont plus que jamais déterminés à exterminer le peuple ivoirien pour des intérêts on ne peut plus égoïstes. Preuve et sonnette d’alarme.

La Côte d’Ivoire, il faut le dire tout net, est au bord de l’implosion. Une vraie catastrophe humanitaire dont les responsables ne sont autres que le putschiste électoral, Laurent Gbagbo et l’armée ivoirienne qui démontre, chaque jour sa complicité dans le génocide dont les ingrédients sont presque tous réunis. Ainsi, ce qui apparaissait comme une vue de l’esprit, une fiction ou qui ne peut arriver qu’aux autres est aux portes du pays d’Houphouët-Boigny. Tout simplement parce qu’un groupuscule d’individus aux idées sombres l’auront voulu. Et pourtant, les Ivoiriens, après tant d’années d’incertitudes, avaient commencé à retrouver le sourire avec la tenue de la présidentielle présentée par Gbagbo comme la seule véritable porte de sortie de crise. Au regard de ce qu’il fait vivre au peuple depuis le 03 décembre dernier, il est fondé d’affirmer qu’en réalité, ce monsieur n’a jamais aimé la Côte d’Ivoire comme il l’a toujours prétendu. ‘’Le démocrate, l’enfant des élections…‘’ est sorti du cadre de la politique normale selon Ahipeaud Martial, ancien compagnon de Gbagbo : ‘’La situation sort du cadre de la politique normale. En refusant de dire le Droit, le Conseil Constitutionnel est responsable de la situation chaotique que vit notre pays. Il a détruit les fondations de la République pour laisser la place à l’imposture, l’arbitraire, la loi de la force contre la force de la loi. Les élections ne doivent pas être une occasion en or pour faire couler le sang et créer le chaos planifié’’. Et le premier patron de la Fesci d’enfoncer le clou au sujet des mercenaires recrutés par le clan Gbagbo, qui massacrent les populations et s’adonnent à toutes sortes d’exactions. ‘’Il est lâche d’attaquer les lieux de culte, il est ignoble dans les villes, les quartiers, de marquer des maisons de signes distinctifs pour appeler au meurtre nuitamment, comme ce fut le cas sous le couvre-feu’’. Face à cette dérive et au spectre du génocide qui rode autour de la Côte d’Ivoire, le peuple doit se lever et barrer le chemin à l’extermination imminente qui le guette. Ahipeaud Martial en donne clairement le ton. ‘’Je ne suis pas d’accord que le libre choix de chacun devienne un ticket pour la mort, l’assassinat, le génocide, je ne suis pas d’accord que des populations soient massacrées alors qu’on dit aimer la République. Je ne suis pas d’accord que les Forces de Défense et de Sécurité, sans rien dire, assistent au meurtre de leur peuple par des bandes armées devenues folles. Le fascisme est en marche, nous sommes sur la route de la guerre civile impitoyable. Je ne peux pas me taire’’. Son cri est d’autant fort que, selon l’article 31 de la Constitution ivoirienne, ‘’la souveraineté appartient au peuple. Aucune section ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice’’. Tout cela, le constitutionnaliste Yao N’Dré le sait mais il a choisi de conduire les Ivoiriens au génocide pour plaire à Gbagbo. La communauté internationale a déjà bien fait en l’enrôlant au titre des futurs pensionnaires de la CPI. Son acte trop grave et appelle à la révolte du peuple frustré de se voir arracher sa souveraineté qui lui donne le droit de choisir, sans être inquiété, celui qui doit le diriger.

Une volonté manifeste d’exterminer le peuple
Tout le monde le sait déjà. Gbagbo et ses va-t-en guerre sont déterminés à exterminer tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Dans leur dérive génocidaire, la principale cible reste les militants RHDP et les ressortissants des pays qui interviennent pour que la légalité soit respectée et que le pouvoir revienne au Docteur Alassane Ouattara, vainqueur (54,10%) du second tour de la présidentielle tenu le 28 novembre 2010. Pour assouvir leur macabre projet, Gbagbo et ses sans foi ni loi ont importé des machines à tuer recrutées en Angola et au Libéria voisin. Si en ce qui concerne le Libéria, la présidente Sirleaf Johnson a confirmé et dénoncé ouvertement les mouvements des mercenaires venant de son pays, l’Angola et Dos Santos envoient des soldats gouvernementaux à Laurent Gbagbo pour verser davantage le sang des Ivoiriens. Pendant le couvre-feu, ils se sont tristement illustrés en exécutant sommairement d’innocentes personnes à Abidjan. Quelle méchanceté de la part d’un homme qui n’a de cesse de clamer qu’il se bat pour son pays ! Aime-t-il vraiment la Côte d’Ivoire quand il s’évertue à faire massacrer les Ivoiriens par des mercenaires et des milices à sa solde ? Le comble dans tout ceci, c’est la passivité et donc la complicité agissante de l’armée régulière ivoirienne qui assiste aux tueries et se voit marginaliser sans lever le petit doigt. Peut-elle être fière demain, si le peuple qu’elle est censée protéger est anéanti par des forces du mal importées ? A y voir de près, Mangou et ses troupes ont choisi le camp du génocide et du crime contre l’humanité. Pour un individu qui ne représente plus rien aux yeux du monde entier. Mais, il n’est pas tard pour renverser les choses. Car demain, ce sera trop tard et aucune larme de crocodile ne pourra émouvoir qui que ce soit parce que chacun aura été averti. De plus, les instigateurs de cette sale aventure doivent savoir que nul n’a le monopole de la violence.

Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr
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