Les trois présidents ouest-africains attendus mardi à Abidjan pour inciter Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir seront accueillis "en frères, en amis", a indiqué dimanche un des ministres de M. Gbagbo.
Les émissaires sont mandatés par la Communauté économique des Etats de
l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui a menacé vendredi à l`issue d`un sommet à
Abuja (Nigeria) de recourir à la force si M. Gbagbo refusait de céder la place
à son rival, Alassane Ouattara.
"Les trois chefs d`Etat qui arrivent, nous allons les accueillir en frères,
en amis", a déclaré lors d`une conférence de presse Emile Guiriéoulou,
ministre de l`Intérieur de M. Gbagbo.
"Nous allons les écouter, écouter le message dont ils sont porteurs, étant
entendu que pour nous, le respect de notre Constitution n`est pas négociable",
a-t-il toutefois ajouté, indiquant ainsi par avance que M. Gbagbo
n`envisageait pas de partir.
La Cédéao a reconnu la victoire à la présidentielle du 28 novembre de M.
Ouattara, comme le reste de la communauté internatioanle.
Les présidents Thomas Yayi Boni (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et
Pedro Pires (Cap-Vert) doivent rencontrer mardi M. Gbagbo, déclaré vainqueur
par le Conseil constitutionnel ivoirien.
"S`ils viennent s`inscrire dans le respect de la Constitution (ivoirienne),
nous allons parler", a-t-il ajouté.
Emile Guiriéoulou a par ailleurs rejeté le bilan de l`ONU, qui a fait état
de 173 morts entre les 16 et 21 décembre dans les violences post-électorales
en Côte d`Ivoire.
Selon lui, il y a eu au total 53 morts depuis le jour de la présidentielle.
Ce bilan inclut "31 morts dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité
(FDS, loyales à Gbagbo), enregistrés les 15, 16 et 17 décembre".
Les émissaires sont mandatés par la Communauté économique des Etats de
l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui a menacé vendredi à l`issue d`un sommet à
Abuja (Nigeria) de recourir à la force si M. Gbagbo refusait de céder la place
à son rival, Alassane Ouattara.
"Les trois chefs d`Etat qui arrivent, nous allons les accueillir en frères,
en amis", a déclaré lors d`une conférence de presse Emile Guiriéoulou,
ministre de l`Intérieur de M. Gbagbo.
"Nous allons les écouter, écouter le message dont ils sont porteurs, étant
entendu que pour nous, le respect de notre Constitution n`est pas négociable",
a-t-il toutefois ajouté, indiquant ainsi par avance que M. Gbagbo
n`envisageait pas de partir.
La Cédéao a reconnu la victoire à la présidentielle du 28 novembre de M.
Ouattara, comme le reste de la communauté internatioanle.
Les présidents Thomas Yayi Boni (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et
Pedro Pires (Cap-Vert) doivent rencontrer mardi M. Gbagbo, déclaré vainqueur
par le Conseil constitutionnel ivoirien.
"S`ils viennent s`inscrire dans le respect de la Constitution (ivoirienne),
nous allons parler", a-t-il ajouté.
Emile Guiriéoulou a par ailleurs rejeté le bilan de l`ONU, qui a fait état
de 173 morts entre les 16 et 21 décembre dans les violences post-électorales
en Côte d`Ivoire.
Selon lui, il y a eu au total 53 morts depuis le jour de la présidentielle.
Ce bilan inclut "31 morts dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité
(FDS, loyales à Gbagbo), enregistrés les 15, 16 et 17 décembre".
