" Les jours du pouvoir illégal et illégitime de Gbagbo sont comptés "
A l'issue du second tour de l'élection présidentielle du 28 Novembre 2010, le Président Alassane OUATTARA a été proclamé vainqueur avec 54,10 % des suffrages exprimés contre 45,90 % pour le président sortant, Monsieur Laurent GBAGBO qui a été ainsi clairement battu. Ce résultat a été certifié par l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) conformément aux accords inter Ivoiriens de Pretoria et Ouagadougou en 2005 et en 2007. Tous les gouvernements du monde entier et toutes les Organisations régionales et internationales à savoir La CEDEAO, l'UA, l'UE, le FMI, la BANQUE MONDIALE, l'ONU reconnaissent le Président Alassane OUATTARA comme le président élu et légitime de la Côte d'Ivoire.
Malgré cet état de fait, Monsieur Laurent GBAGBO refuse obstinément de reconnaître sa défaite et tente, depuis le 03 décembre 2010, un coup de force pour se maintenir au pouvoir par l'entremise du conseil constitutionnel à sa solde, qui a inversé les résultats de l'élection en invalidant, au mépris des faits et de tout bon sens, le scrutin dans 7 départements du nord et du centre et plus de 500 000 voix. Et depuis, tout le monde entier demande, supplie et presse en vain Monsieur GBAGBO de rendre le pouvoir au Président élu, Monsieur Alassane OUATTARA. Les menaces de sanctions et d'intervention armée et les sanctions effectives prononcées par la communauté internationale n'ont pas fait plier Monsieur Laurent GBAGBO. Les populations, excédées ont tenté le Jeudi 16 Décembre 2010 de marcher sur la RTI pour installer le nouveau Directeur Général de ce média d'Etat. Cette marche a été violemment réprimée par la Garde Républicaine aidée par les milices et les mercenaires de Monsieur GBAGBO, faisant plus de deux cents morts, plus de mille blessés, des dizaines de disparus et plusieurs centaines d'arrestations en trois jours.
Que faut-il encore pour convaincre M. Gbagbo de reconnaître sa défaite et d'accepter l'alternance démocratique sans endeuiller davantage la Côte d'Ivoire ?
Nous avons besoin de paix pour survivre mais nous avons besoin aussi de démocratie et de bonne gouvernance pour vivre. Déjà, les institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI, BAD, BCEAO) qui devaient nous aider à sortir de l'extrême pauvreté ont interrompu leur collaboration avec le régime illégitime de M. Laurent Gbagbo qui s'obstine dans une voie sans issue pour lui et malheureusement pour la Côte d'Ivoire.
C'est dans ce contexte de blocage, préfigurant le chaos pour le pays, que le Premier Ministre, Monsieur SORO Guillaume a appelé la population dans son ensemble à la désobéissance aux autorités illégitimes. A son nom et en ma qualité de Ministre de la fonction Publique, je lance un appel solennel à tous les fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire de ne pas collaborer avec le gouvernement factice et illégal mis en place par Monsieur Gbagbo.
Mon appel s'adresse particulièrement aux Directeurs Généraux, Directeurs centraux, Directeurs, chefs de service et à tous les responsables de l'administration Publique. Qu'ils s'abstiennent d'aller au travail et de participer aux activités du gouvernement factice et illégitime mis en place par Monsieur Laurent Gbagbo. Je leur demande de prendre conscience que les jours de ce pouvoir illégal et illégitime sont comptés. Monsieur Gbagbo ne peut pas avoir raison sur la vérité et sur tout le Monde entier. Il y va de l'avenir de la Côte d'Ivoire et de nos enfants. Il s'agit de notre contribution individuelle et nationale à la paix et à la prospérité de notre pays. Nous ne devons pas nous en remettre indéfiniment à la détermination de la communauté internationale. Ceux qui n'entendront pas notre appel et se compromettront avec ce pouvoir assumeront leurs actes le moment venu. Nous devons nous mobiliser pour nous libérer de la dictature naissante. Que Dieu protège la Côte d'Ivoire.
GNAMIEN KONAN
MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE
ET DE L'EMPLOI
A l'issue du second tour de l'élection présidentielle du 28 Novembre 2010, le Président Alassane OUATTARA a été proclamé vainqueur avec 54,10 % des suffrages exprimés contre 45,90 % pour le président sortant, Monsieur Laurent GBAGBO qui a été ainsi clairement battu. Ce résultat a été certifié par l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) conformément aux accords inter Ivoiriens de Pretoria et Ouagadougou en 2005 et en 2007. Tous les gouvernements du monde entier et toutes les Organisations régionales et internationales à savoir La CEDEAO, l'UA, l'UE, le FMI, la BANQUE MONDIALE, l'ONU reconnaissent le Président Alassane OUATTARA comme le président élu et légitime de la Côte d'Ivoire.
Malgré cet état de fait, Monsieur Laurent GBAGBO refuse obstinément de reconnaître sa défaite et tente, depuis le 03 décembre 2010, un coup de force pour se maintenir au pouvoir par l'entremise du conseil constitutionnel à sa solde, qui a inversé les résultats de l'élection en invalidant, au mépris des faits et de tout bon sens, le scrutin dans 7 départements du nord et du centre et plus de 500 000 voix. Et depuis, tout le monde entier demande, supplie et presse en vain Monsieur GBAGBO de rendre le pouvoir au Président élu, Monsieur Alassane OUATTARA. Les menaces de sanctions et d'intervention armée et les sanctions effectives prononcées par la communauté internationale n'ont pas fait plier Monsieur Laurent GBAGBO. Les populations, excédées ont tenté le Jeudi 16 Décembre 2010 de marcher sur la RTI pour installer le nouveau Directeur Général de ce média d'Etat. Cette marche a été violemment réprimée par la Garde Républicaine aidée par les milices et les mercenaires de Monsieur GBAGBO, faisant plus de deux cents morts, plus de mille blessés, des dizaines de disparus et plusieurs centaines d'arrestations en trois jours.
Que faut-il encore pour convaincre M. Gbagbo de reconnaître sa défaite et d'accepter l'alternance démocratique sans endeuiller davantage la Côte d'Ivoire ?
Nous avons besoin de paix pour survivre mais nous avons besoin aussi de démocratie et de bonne gouvernance pour vivre. Déjà, les institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI, BAD, BCEAO) qui devaient nous aider à sortir de l'extrême pauvreté ont interrompu leur collaboration avec le régime illégitime de M. Laurent Gbagbo qui s'obstine dans une voie sans issue pour lui et malheureusement pour la Côte d'Ivoire.
C'est dans ce contexte de blocage, préfigurant le chaos pour le pays, que le Premier Ministre, Monsieur SORO Guillaume a appelé la population dans son ensemble à la désobéissance aux autorités illégitimes. A son nom et en ma qualité de Ministre de la fonction Publique, je lance un appel solennel à tous les fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire de ne pas collaborer avec le gouvernement factice et illégal mis en place par Monsieur Gbagbo.
Mon appel s'adresse particulièrement aux Directeurs Généraux, Directeurs centraux, Directeurs, chefs de service et à tous les responsables de l'administration Publique. Qu'ils s'abstiennent d'aller au travail et de participer aux activités du gouvernement factice et illégitime mis en place par Monsieur Laurent Gbagbo. Je leur demande de prendre conscience que les jours de ce pouvoir illégal et illégitime sont comptés. Monsieur Gbagbo ne peut pas avoir raison sur la vérité et sur tout le Monde entier. Il y va de l'avenir de la Côte d'Ivoire et de nos enfants. Il s'agit de notre contribution individuelle et nationale à la paix et à la prospérité de notre pays. Nous ne devons pas nous en remettre indéfiniment à la détermination de la communauté internationale. Ceux qui n'entendront pas notre appel et se compromettront avec ce pouvoir assumeront leurs actes le moment venu. Nous devons nous mobiliser pour nous libérer de la dictature naissante. Que Dieu protège la Côte d'Ivoire.
GNAMIEN KONAN
MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE
ET DE L'EMPLOI