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Politique Publié le mardi 28 décembre 2010 | Le Patriote

Faits marquants - Dieu et nos prières

Si le Dieu qu’ils implorent pour se maintenir au pouvoir est le même que celui dont parlent les Ecritures Saintes, il y a des raisons de croire que le sort du candidat vaincu est scellé. Parce que ce Dieu-là n’aime pas l’injustice. Laurent Gbagbo a perdu la présidentielle du 28 novembre. Il a été battu par le candidat du RHDP. A son encontre, le peuple de Côte d’Ivoire s’est prononcé. Il ne partage pas ses thèses. Il ne le suit pas dans son combat d’arrière-garde. Dans la compétition qui l’a opposé au porte-flambeau des Houphouétistes, ils ont refusé de continuer avec lui. Malgré ce fait, ces fidèles d’une autre nature prient l’Eternel pour qu’il participe au complot ourdi par le petit camarade du Conseil constitutionnel. Ce dernier, on se le rappelle, avait dû pousser l’indécence jusqu’à annuler les résultats de sept départements, pour se permettre d’annoncer la victoire de celui qui l’a nommé. Une véritable prouesse ! C’est cette forfaiture que ces ouailles veulent que Dieu-le-Père couvre. Pour ce faire, ils jeûnent, ils prient, ils font des veillées. Or le Seigneur a déjà parlé par l’entremise du bon peuple de Côte d’Ivoire. Ils avaient prié pour que Satan soit battu. Certainement, en regardant dans la direction où ils croyaient que se trouvait le diable. Quand leurs prières ont été exaucées à l’issue du deuxième tour de la présidentielle, ils se sont mis à refuser le choix qu’a fait Dieu pour le bonheur du pays. Leurs prières seront vaines tant qu’ils se mettront en tête qu’ils pourront contrarier le plan de Dieu. Ils oublient que jamais leur champion ne pouvait être oint par le Miséricordieux dont le premier des commandements est de ne jamais tuer son prochain. Qui a dit, dans ce pays, que deux mille morts jonchés sur son chemin ne l’empêcheraient pas d’avancer. Et durant ses deux mandats, il l’a démontré au bon peuple de Côte d’Ivoire. A chaque manifestation de l’opposition, il ordonnait à la soldatesque de tirer sur des populations aux mains nues. C’est sous son règne que les Ivoiriens ont touché du doigt des charniers. Comment dans ces conditions, Dieu qui a béni notre carré pouvait-il permettre sa reconduite à sa tête ? Ce n’est pas parce qu’il nous aime qu’il faut lui demander sa barbe. D’ailleurs, c’est dans sa magnanimité qu’il a débarrassé le pays du diable, et c’est nous-mêmes, qui, sans contrainte aucune, le lui avions demandé. Il ne nous reste plus qu’à le remercier. Tout le reste n’est qu’ingratitude pour ne pas dire, irrespect l
Raoul Mapiéchon

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