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Politique Publié le mercredi 29 décembre 2010 | Le Patriote

Henriette Konan Bédié et Dominique Ouattara - Le cœur meurtri de deux mères aimantes

© Le Patriote Par Aristide
Fêtes de fin d`année : Mmes Ouattara et Bedié célèbrent la Noël à l`Hôtel du Golf
Vendredi 24 décembre 2010. Abidjan. Hôtel du Golf
Espoir et compassion. Ce sont les maîtres mots du message de fin d’année de la Première dame, Dominique Ouattara, Présidente de la Fondation "Children of Africa" aux Ivoiriens. Le cœur meurtri de ne pouvoir procurer la joie et le bonheur à ces nombreux Ivoiriens qui en recevaient, d’ordinaire, en pareille occasion, l’épouse du président de la République, Alassane Ouattara ne manque pas d’entretenir la flamme de la solidarité à travers la missive qu’elle adresse à ses compatriotes. « Quand vient le mois de décembre, nous sommes généralement tous heureux car, ce mois nous invite à la joie et au partage». Son réconfort, en dépit de la distance, ne faiblit pas : « Bon nombre de nos frères et sœurs sont en détresse, sans nouvelles de leurs proches, blessés ou endeuillés. Je voudrais leur témoigner, du fond du cœur, toute ma compassion et mes sincères condoléances». Femme de grande piété, la marraine de tous les enfants d’Afrique et de Côte d’Ivoire demandant aux Ivoiriens de « garder la foi. La voix du peuple, c’est la voix de Dieu», dit-elle dans l’espoir de prochaines retrouvailles : « Vous me manquez beaucoup, mais, j’espère vous retrouver très bientôt».
Avec Mme Ouattara, il faut compter son aînée Henriette Konan Bédié, l’épouse du président Henri Konan Bédié, Président du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Rompue à la chose sociale, Henriette Bédié, qui a également adressé une lettre aux Ivoiriens s’est dite, également meurtrie dans sa chair de pouvoir donner le sourire, cette année, à ces milliers d’Ivoiriens qu’elle soulageait par le truchement de son ONG "servir".
Par la volonté de Laurent Gbagbo qui a perdu les élections et qui s’entête à confisquer le pouvoir, des milliers d’Ivoiriens sont frustrés de ne pouvoir recevoir le moindre cadeau, les multiples aides et soutiens que ces deux dames au cœur aimant leur gratifiaient d’habitude. Et c’est malheureux, quand on sait que le 28 novembre dernier, en véritables premières dames, Dominique et Henriette ont fait bénéficier à plus de 15 mille Ivoiriens des consultations et soins gratuits au Parc des Sports à Treichville. L’on était en passe d’attendre d’elles des "Arbres de Noël", des "Dîners de la Saint sylvestre"…Mais, mille fois hélas !

Rendez-vous manqué ; partie remise

Pendant que ces "mères poules" s’inquiètent pour ce rendez-vous manqué de la solidarité, du partage et de l’amour, Simone, elle en a cure ! Penser au bien- être des Ivoiriens ? Le dernier de ses soucis. Elle multiplie les actions susceptibles de conforter son époux dans son entêtement à confisquer le pouvoir perdu dans les urnes le 28 novembre dernier face à Alassane Ouattara que les Ivoiriens ont oint avec 54,1% de leurs suffrages. En tout cas, Simone est loin de penser, un seul instant, à la misère des millions d’Ivoiriens qui ont perdu leur emploi par la faute des "jeunes patriotes" de Blé Goudé qu’elle et son époux instrumentalisent pour détruire la moitié des entreprises ivoiriennes. Et ils sont indéchiffrables ces Ivoiriens qui n’ont plus d’emploi pour assurer un seul repas à leurs enfants. On la voit, à longueur de journée, en cette fin d’année, rencontrer des gens et groupes d’individus, susceptibles d’amplifier le mensonge, la manipulation pour détériorer, davantage, le climat social. Au final, toute le monde s’accorde à reconnaître que ce rendez- vous manqué n’est que partie remise.

Jean- Antoine Doudou

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