L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU désigné par Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par les Nations unies, a demandé mercredi à l`organisation d`agir pour empêcher un "génocide" dans son pays.
"Nous sommes à deux doigts d`un génocide, il faut faire quelque chose", a
dit Youssouf Bamba. Lui et son équipe ont été reconnus le 23 décembre par
l`Assemblée générale des Nations unies comme les représentants de leur pays
auprès de l`organisation internationale.
La Côte d`Ivoire est en crise après le refus du président sortant Laurent
Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de
l`élection présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.
La crise post-électorale a été marquée par des violences meurtrières. Au
moins 173 personnes ont été tuées selon l`ONU autour de la mi-décembre,
essentiellement des partisans de M. Ouattara.
Le gouvernement Gbagbo a évoqué un bilan de 53 morts depuis fin novembre,
dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au régime).
Par ailleurs, plus de 19.000 Ivoiriens ont fui vers le Liberia voisin pour
échapper aux violences dans leur pays, a annoncé mardi l`ONU.
L`ambassadeur ivoirien à l`ONU a indiqué qu`Alassane Ouattara était
"vraiment inquiet" des attaques perpétrées contre ses partisans. Des personnes
ont été tuées uniquement "parce qu`elles voulaient manifester, se faire
entendre, défendre la volonté du peuple", a-t-il dit à des journalistes.
Il a expliqué que dans certaines zones les maisons avaient été marquées en
fonction de l`appartenance tribale de leurs propriétaires. "Qu`est-ce qui va
se passer après? La situation est très grave et c`est le message que j`ai
transmis au cours des rencontres que j`ai eues, y compris avec le secrétaire
général" de l`ONU Ban Ki-moon, a ajouté M. Bamba.
"La protection des civils est au coeur de (l`opération) de maintien de la
paix (de l`ONU) et nous attendons des Nations unies qu`elles remplissent leur
mission", a-t-il dit.
La force des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) est composée de 9.105
hommes et femmes représentant 42 pays. Elle prévoit entre autres mesures le
recours à la force en cas de menace contre la paix.
Laurent Gbagbo a exigé son départ, l`accusant de soutenir l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara.
"Nous sommes à deux doigts d`un génocide, il faut faire quelque chose", a
dit Youssouf Bamba. Lui et son équipe ont été reconnus le 23 décembre par
l`Assemblée générale des Nations unies comme les représentants de leur pays
auprès de l`organisation internationale.
La Côte d`Ivoire est en crise après le refus du président sortant Laurent
Gbagbo de céder sa place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de
l`élection présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.
La crise post-électorale a été marquée par des violences meurtrières. Au
moins 173 personnes ont été tuées selon l`ONU autour de la mi-décembre,
essentiellement des partisans de M. Ouattara.
Le gouvernement Gbagbo a évoqué un bilan de 53 morts depuis fin novembre,
dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au régime).
Par ailleurs, plus de 19.000 Ivoiriens ont fui vers le Liberia voisin pour
échapper aux violences dans leur pays, a annoncé mardi l`ONU.
L`ambassadeur ivoirien à l`ONU a indiqué qu`Alassane Ouattara était
"vraiment inquiet" des attaques perpétrées contre ses partisans. Des personnes
ont été tuées uniquement "parce qu`elles voulaient manifester, se faire
entendre, défendre la volonté du peuple", a-t-il dit à des journalistes.
Il a expliqué que dans certaines zones les maisons avaient été marquées en
fonction de l`appartenance tribale de leurs propriétaires. "Qu`est-ce qui va
se passer après? La situation est très grave et c`est le message que j`ai
transmis au cours des rencontres que j`ai eues, y compris avec le secrétaire
général" de l`ONU Ban Ki-moon, a ajouté M. Bamba.
"La protection des civils est au coeur de (l`opération) de maintien de la
paix (de l`ONU) et nous attendons des Nations unies qu`elles remplissent leur
mission", a-t-il dit.
La force des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) est composée de 9.105
hommes et femmes représentant 42 pays. Elle prévoit entre autres mesures le
recours à la force en cas de menace contre la paix.
Laurent Gbagbo a exigé son départ, l`accusant de soutenir l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara.