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Économie Publié le jeudi 30 décembre 2010 | Le Temps

Douane ivoirienne/ Michel Dellihisson (Sg de Sddd-Ci) - «Pourquoi nous changeons d’assureur»

Le Secrétaire général du Syndicat pour la défense des droits des douaniers de Côte d’Ivoire (Sddd-Ci), Dellihisson Michel était hier, dans nos locaux. Motif : donner les raisons du changement d’assureur pour la couverture médicale. Nous vous proposons ici l’essentiel de sa déclaration: « En août 2010, nous avions lancé un mot d’ordre de grève. Avec la compréhension des autorités, nous avions accepté de discuter et pensions qu’une solution allait être trouvée à notre couverture médicale. Depuis cette date, la prestation demi-teinte demeure. La Sidam, notre assureur a du mal à soigner correctement les agents. Aujourd’hui, nous ne disposons que d’une seule pharmacie pour tout le District d’Abidjan. Nous avons pris nos responsabilités. Depuis septembre, nous avons entrepris des démarches à la suite des discussions avec la direction générale de la douane, qui nous a rassurés que l’adhésion est libre. Ce qui nous donne la possibilité de changer d’assureur lorsque nous estimons que la prestation fournie n’est pas à la hauteur de nos attentes. Nous sommes ici pour dire aux agents que tout a été bouclé au niveau de l’assureur Nsia pour notre couverture médicale. A partir du 1er janvier 2011. Nous avons saisi notre direction générale pour qu’elle finalise le contrat avec la société sus-indiquée. Pour que les douaniers reçoivent les soins qu’il faut afin d’être plus efficaces à leurs postes. Nous sommes des soldats de l’économie. Mais si nous sommes malades, cela va se ressentir sur notre rendement. Nous demandons donc à la direction d’être attentive à cette préoccupation. Nous sommes prélevés chaque mois, chaque trimestre, il n’est pas normal qu’on n’ait pas le soin auquel on s’attend. Raison pour laquelle nous demandons que la direction générale fasse diligence pour conclure le contrat avec Nsia. La situation que vit notre pays nous appelle à plus de responsabilités. Nous ne devons pas en rajouter à la situation déjà préoccupante de l’économie. Mais cela ne peut se faire que lorsque nous sommes en bonne santé».

Tché Bi Tché
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