x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 30 décembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Jeu de ping-pong entre Alassane et Gbagbo : Ouattara tient le ping, Gbagbo joue le "pong"

Laurent Gbagbo ne veut pas quitter le pouvoir. Depuis la décision illégale de son ami "Pablo", il s'accroche à un fauteuil qu'il pense être le seul Ivoirien digne d'occuper jusqu'à la fin de ses jours. Mais bien qu'ayant apparemment l'armée avec lui, il ne fait que constater chaque jour que l'effectivité du pouvoir se trouve entre les mains de celui que les Ivoiriens ont choisi, c'est-à-dire Alassane Ouattara. En effet, bien que séjournant au Golf hôtel avec son gouvernement, le président légitime et reconnu ne fait que poser des actes qui mettent à rude épreuve les nerfs de l'usurpateur de la présidence. Comme dans un jeu de ping-pong, M. Alassane Ouatatra attaque et Gbagbo et son camp se défendent. C'est Alassane qui, le 1er, a nommé un Premier ministre, en la personne de Soro Guillaume. Laurent Gbagbo a répondu en nommant lui aussi son Premier ministre. Le Premier ministre d'Alassane a été reconnu par le monde entier. Celui de Gbagbo n'a été reconnu par personne. Pire, il est interdit de séjour hors du pays. Le président Alassane Ouattara a été le premier à former son gouvernement. Laurent Gbagbo a réagi en formant le sien : un gouvernement non reconnu et également interdit de séjour hors du pays. C'est quel gouvernement ça ? Après la formation de son gouvernent, le président Ouattara a écrit à l'Uemoa pour ne plus qu'elle reconnaisse la signature de l'ex-président sur les comptes de l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Uemoa a pris acte de cette demande et a donné des instructions à la Bceao pour que cela soit ainsi. Devant ce fait, le faux gouvernement de Aké N’gbo a dû réagir dans un communiqué diffusé plusieurs fois à la télévision pour rassurer les partisans de Gbagbo. Mais cette protestation qui n'a d'écho que dans les locaux de la Rti n'a rien changé à la décision de l'Uemoa. Il y a de cela quelques jours, le président légitime a nommé deux nouveaux ambassadeurs pour la France et la Belgique, après celui nommé auprès des Nations Unies. Les trois ambassadeurs ont été reconnus. Au lieu de nommer lui aussi des ambassadeurs, l'ex-président n'a fait que menacer de ne plus reconnaître les ambassadeurs des pays qui reconnaîtraient les ambassadeurs nommés par le Président Ouattara. Il parle de "réciprocité", oubliant que la "réciprocité" ne vaut que lorsqu'on est reconnu comme président. La semaine dernière, le président Ouattara a ordonné l'immobilisation en France d'un avion appartenant à l'Etat ivoirien. Et l'avion, qui devait rentrer au pays après une révision, a été bel et bien immobilisé. Autant dire que Gbagbo ne montera plus jamais dans cet avion. En tout cas, pas en tant que président. Mais peut-être pour accompagner le président légitime à un sommet. Pour en revenir à l'histoire des ambassadeurs, l'Union européenne a déclaré hier, qu'elle ne reconnaîtra que les ambassadeurs nommés par le président légitime de Côte d'Ivoire. Alors, dans ce jeu de Ping-pong, on sait qui mène le "ping" et qui répond.

Daniel Sovy
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ