x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 31 décembre 2010 |

Déclaration de l`UNJCI sur la situation de la presse en Côte d`Ivoire

© Par DR
Média : L`UNJCI forme les journalistes.
Sous l`égide de l`UNJCI(L`Union Nationale des Journalistes de Côte d`ivoire) et de son Président Mam Camara, plusieurs stages de formation sont programmés au profit des journalistes ivoiriens. Photo : Séminaire de Bassam sur la contribution des médias, des partis politiques et des groupements politiques à un environnement apaisé.
Le Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a appris avec étonnement l’interpellation de quatre journalistes ivoiriens : Pascal Soro (Fraternité Matin), Yacouba Gbané (Le Temps), Coulibaly Kisselmina (Soir Info), Coulibaly Zié Oumar (Notre voie), le lundi 20 décembre 2010 par la police béninoise. Ils ont été détenus à la Direction de la Surveillance du Territoire du Bénin du 20 au 21 décembre 2010. Ces quatre confrères étaient à Cotonou pour la couverture de la Conférence sur la Souveraineté des Etats et Institutions des pays africains qui s’est tenue du 19 au 20 décembre 2010.
L’Unjci s’insurge et considère cette arrestation comme une atteinte et une violation grave à la liberté de la presse.
L’Unjci élève une vive protestation contre ces pratiques et s’inquiète de la dégradation des conditions de travail des journalistes en Afrique.
L’Unjci apporte son soutien aux confrères et à leur rédaction. Elle les assure que leur union est à leur côté pour une presse africaine indépendante et respectée.
Quelques jours auparavant, ici en Côte d’Ivoire, des militaires ont intimé l’ordre à la société de distribution des journaux (Edipresse) et aux imprimeries de ne plus distribuer et imprimer plusieurs journaux dont le Patriote, le Nouveau Réveil, Nord Sud Quotidien, l’Expression, le Jour Plus, le Mandat, l’Intelligent d’Abidjan et le Démocrate.
Une atteinte à la liberté de la presse que l’Unjci trouve regrettable, tout comme la suspension de certaines chaines d’informations sur le bouquet de l’opérateur Canal + Côte d’Ivoire.

C’est le lieu de rappeler que la crise postélectorale que traverse notre pays ne doit pas être un prétexte pour poser des actes attentatoires à la liberté de l’information et aux droits du citoyen de s’informer à travers une presse libre et plurielle.

L’Unjci interpelle les autorités africaines afin de garantir la libre expression et l’accès à toutes les sources d’information. L’union condamne ces atteintes récurrentes à la liberté de travail des journalistes et appelle les confrères à la solidarité face à ces manœuvres d’intimidation qui se déroulent des fois en toute impunité.

Pour mémoire, en octobre et en novembre 2010, l’Unjci a entrepris une campagne de sensibilisation sur la responsabilité des journalistes avant, pendant et après les élections. Cette tournée, en même temps qu’elle s’adressait aux journalistes, avait pour mission de sensibiliser les autorités sur l’importance d’une liberté de presse effective.

L’Unjci recommande donc à nouveau aux journalistes dans cette période sensible, de rester professionnels et responsables dans le traitement de l’information afin d’accompagner le processus jusqu’à son terme, comme promis à la nation ivoirienne.

P /Le Conseil Exécutif de l’UNJCI

Mam Camara
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ