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Politique Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Nouveau Réveil

Robert Guéi Bombet, président de La Renaissance :/ “L’Onu n’a pas outrepassé sa mission en Côte d’Ivoire”

Ivoiriens, Ivoiriennes ; Le crépuscule vient de tomber sur l'an 2010 qui, il faut le rappeler, avait été considérée par le cadre permanent de concertation comme année des élections de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Placée ainsi entre espoir et angoisse, notre pays a, malgré tout, organisé, dans la transparence, les élections présidentielles que le monde entier attendait avec impatience. Au terme de ce scrutin historique, les résultats proclamés par la CEI, organe officiel chargé des élections en Côte d'Ivoire, et certifiés par l'ONU à la demande de l'Etat de Côte d'Ivoire, donnent le Dr Alassane Ouattara largement vainqueur dans les urnes, avec plus de 54% des suffrages. Je voudrais saluer une fois de plus, au nom de mon parti La Renaissance, cette victoire écrasante de Monsieur Ouattara et lui réitérer ici, notre soutien total dans son combat contre Monsieur Gbagbo et son clan qui tentent par tous les stratagèmes de confisquer le pouvoir.
Mes chers compatriotes, au regard de la campagne de mensonges et de manipulations de l'opinion distillée à longueur de journée à la télévision nationale pour justifier l'injustifiable, je voudrais profiter de cette occasion pour apporter un éclairage supplémentaire sur deux faits majeurs : la certification et la validation des résultats.
La certification : (…) Les accords politiques de Ouaga ont clairement fixé les bases de l'intervention de la communauté internationale, en contrepartie du financement, de la surveillance et de l'appréciation de la régularité des élections en Côte d'Ivoire. Ainsi, avec l'accord de toutes les parties ivoiriennes et internationales, le travail a été reparti comme suit : 1- La CIE organise les élections et proclame les résultats ; 2- Le Conseil constitutionnel valide les résultats proclamés par la CIE ; 3- L'ONU certifie les résultats du scrutin. En clair, l'ONU n'a pas outrepassé sa mission en Côte d'Ivoire. Elle a fait en toute responsabilité ce que Laurent Gbagbo et les autres acteurs majeurs lui ont dit de faire pour ces élections de sortie de crise.
La validation des résultats : Pour le Conseil constitutionnel, son rôle obéit à une règle simple :
- S'il n'y a pas eu de graves irrégularités, le Conseil constitutionnel valide les résultats proclamés par la CEI, comme cela s'est passé pour le premier tour des présidentielles, malgré un dépassement de 2 jours sur le délai de 3 jours prescrits.
- Par contre, selon l'article 64 nouveau du code électoral (2008), " si le Conseil constitutionnel constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d'ensemble, il prononce l'annulation de l'élection et notifie sa décision à la CEI qui en informe le Représentant spécial des Nations Unies et le Représentant spécial du Facilitateur à toutes fins utiles. La date du nouveau scrutin est fixée par décret pris en Conseil de ministres sur proposition de la CEI. Le nouveau scrutin a lieu au plus tard 45 jours à compter de la date de décision du Conseil constitutionnel ". En clair, selon cette disposition, Messieurs Bakayoko, Choi et Badini devraient recevoir une note du Conseil constitutionnel leur annonçant l'annulation de l'élection pour graves irrégularités. Si cela n'a pas été fait, c'est que tout s'est bien passé. Monsieur Choi est donc en droit de certifier les résultats donnés par la structure légale en charge des élections, la CEI. Car le Conseil constitutionnel qui est une Institution hautement juridique a délibérément laissé de côté le droit qui est son crédo pour se comporter en un club de militants FPI et de partisans, en servant d'instrument de fraude pour le compte du candidat, Laurent Gbagbo. C'est simplement scandaleux et inacceptable. C'est pourquoi, je persiste et signe, au nom de La Renaissance, que Monsieur Gbagbo qui a proprement perdu les élections par la volonté du peuple souverain de Côte d'Ivoire et doit mettre fin à toutes les entraves et à la logique de la violence. (…).
Par ailleurs, je voudrais humblement demander à Monsieur Gbagbo de se ressaisir ; car la Présidence n'est pas une fin en soi. (…) Si la démocratie est la loi du grand nombre, la majorité des chefs d'Etat du monde qui vous donne tort dans votre bras de fer contre Monsieur Ouattara qui jouit de la légitimité que lui a accordée le peuple souverain, n'a rien de complot, mais plutôt une exigence démocratique. Le problème, vu de cet angle, en bon démocrate, vous devez comprendre que si le monde entier se dresse contre vous, c'est qu'il faut sagement en tirer une conclusion évidente, et partir pendant qu'il est temps. (…)
Bonne et Heureuse année 2011 à tous. Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire
Fait à Abidjan, le 03 Janvier 2011

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