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Politique Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Patriote

Roland Dumas et Jacques Verges - La ballade des avocats du diable

Ironie de l’histoire. Ô ironie ! A quoi assistons-nous sur les berges de la lagune Ebrié ? A un spectacle surréaliste, hilarant. Deux vieillards, octogénaires, coutumiers des scandales, rejetés par une société française, attachée à la morale et qui a le sens de l’histoire, qui, au soir de leur vie, en désespoir de cause, ayant perdu tout repère, sautent les pieds joints pour tomber dans les salissures du bourbier de l’ex Chef d’Etat de Côte d’Ivoire, mis au ban des accusés de la société mondiale. Roland Dumas et Jacques Verges. Cela est triste et choquant. Que représentent-ils, ces deux hommes atteints de sénilité, dont les mémoires sont défaillantes à certains moments de la journée. Voici, hélas, le type de recours de Gbagbo, pour insulter le peuple de Côte d’Ivoire. Roland Dumas qui a été remarqué dans les affaires de cravates et de chaussures payés avec l’argent des Français, n’est pas un exemple de vertu. Quant à Jacques Verges, qui ne connait pas ce tristement célèbre avocat des causes perdues qui n’a jamais gagné un seul procès ? Et ce sont donc de telles vieilleries, rangées dans les placards de l’histoire des regrets de la France, par opposition à ceux qui reposent au Panthéon ou qui officient à l’Académie Française, que le cher soi-disant historien a cru devoir sortir des placards. Des individus perclus, claudiquant, tenant à peine sur leurs jambes, une image à faire pitié ! Sont-ce, disions- nous, de tels passéistes sans gloire et sans référence qui sont commis à venir cautionner la forfaiture. Ne voient-ils pas que les voies d’accès à l’Hôtel du Golf, qui abrite le pouvoir légal et légitime, sont barricadées par les forces de l’ordre ? Est-ce cela la démocratie ? Cela est-il possible en France ? Voyez-vous, chers messieurs, nous avons de la compassion pour vous. Oui, de la compassion ! Retournez dans vos hospices de France que Coluche, avec bonté de cœur, a bien voulu gratifier la France et où ceux qui sont étreints par le froid peuvent aller y boire de la soupe chaude.
Cher Dumas, qu’est devenue votre ex-secrétaire et maîtresse, dont vous avez usé et abusé, avec les biens de la France ? Vous n’êtes pas un parangon de vertus, tout comme votre comparse, Jacques Verges. Allez-vous en, misérables gueux sans dignité. Allez oust, foutez le camp, chers avocats du diable !
Bakary Nimaga
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