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Politique Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Patriote

Bouaké : Célébration du nouvel An - Pas de fête avant l’investiture d’ADO

Les populations de Bouaké, dans leur majorité auraient pompeusement fêté la fin de cette décennie 2010 si le président qu’ils ont choisi librement dans les urnes était installé dans ses fonctions à la présidence de la République. C’est ce qui nous a été donné de constater dans la nuit du 31 décembre 2010 au 1er janvier 2011. Beaucoup d’entre eux ont estimé qu’ils ne sauraient être joyeux tant que le fauteuil présidentiel n’est pas cédé à son ayant droit. Cependant, pour quand-même marquer ce passage dans la nouvelle année, certains ont préféré se réunir entre amis pour partager ensemble un pot de la manière la plus sobre possible. Comme l’atteste M. Diaby Bala Atin, qui étaient avec ses compagnons au bar ‘’ Chez Fati ’’ pour voir venir l’année 2011. « Notre 31 janvier, nous allons le célébrer véritablement après l’investiture de notre Président Alassane Ouattara. Pour l’heure, puisqu’il faut quand même marquer la nouvelle année, nous nous sommes retrouvés pour pouvoir se formuler mutuellement dès minuit les vœux de nouvelle An», a-t-il indiqué. Réaction identique pour M. Moctar Sylla Vamo qui indique que la fête de cette année serait l’une des plus agréable, si Laurent Gbagbo avait sagement cédé le fauteuil présidentiel à son adversaire que les ivoiriens ont élu. « La fête du 31 décembre des Ivoiriens a été gâchée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite, c’aurait été la meilleure fête pour le peuple ivoirien d’oublier ces longues années de crise grâce à la prise de fonction effective du docteur Alassane Dramane Ouattara», a estimé Moctar Sylla, qui a tout de même soutenu que ce n’est que partie remise, puisque selon lui, cette fête reste à refaire lorsque le président démocratiquement élu prendra officiellement fonction. Pour sa part Mme Fati Z. propriétaire des lieux s’est résolue à croire qu’elle ne pourra pas écouler encore une fois son stock comme ce fut aussi le cas pendant la fête de Noël. Ainsi, pourrait-on dire, le passage dans l’année nouvelle ne s’est pas vécu dans l’allégresse générale dans la capitale de la paix. Même du côté du quartier Commerce qui renferme tous les points d’attraction de la ville, Il n’y a pas eu de ferveur, contrairement à l’année dernière. Des boites de nuit aux bars climatisés, en passant par les maquis, tous ces lieux n’ont pas refusé du monde. « Cette année, avec ce blocage dans le pays, les gens ne se sentent vraiment pas concernés par cette fête de fin d’année à part les enfants qui ont envahi les rues», a fait remarquer Mlle Théodora, gérante de bar climatisé. Ce que les populations retiendront de cette nuit du 31 décembre, c’est incontestablement les bruits fracassants des coups de pétards qui n’ont cessé de se faire entendre depuis Noël de part et d’autre de la ville.
MAIGA Idrissa
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