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Politique Publié le mardi 4 janvier 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: nouvelle médiation africaine pour sortir de l`impasse

L'Afrique de l'Ouest mène lundi à Abidjan une
nouvelle médiation pour sortir la Côte d'Ivoire d'une impasse meurtrière et
éviter d'avoir à user de la force pour déloger Laurent Gbagbo de la présidence.
Cinq semaines après le scrutin du 28 novembre, dont les résultats contestés
ont créé une crise ayant déjà fait près de 200 morts selon l'ONU, quatre
émissaires sont attendus dans la matinée pour rencontrer Gbagbo et son rival
Alassane Ouattara, reconnu chef d'Etat légitime par la communauté
internationale.
Après un premier passage infructueux la semaine dernière, les présidents
Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert) sont
de retour.
Mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
(Cédéao), ils sont cette fois accompagnés du Premier ministre kényan Raila
Odinga, envoyé par l'Union africaine. Il a évoqué "une mission de protection
de la démocratie et de la voix du peuple en Côte d'Ivoire".
Comme l'UA, la Cédéao (15 pays) a exigé le départ de Gbagbo. Elle a brandi
la menace d'une opération militaire si le sortant refuse de se retirer et elle
se prépare à une telle attaque, en "dernier recours" si la diplomatie ne donne
rien.
Le président en exercice de l'organisation ouest-africaine, le numéro un
nigérian Goodluck Jonathan, a promis des décisions dès mardi.
La mission des médiateurs paraît quasi impossible, Gbagbo ayant fermement
fait savoir qu'il n'entendait pas quitter le palais présidentiel, malgré
l'intense pression extérieure.
"Nous n'allons pas céder", a-t-il promis dans ses voeux du Nouvel an,
fustigeant "une tentative de coup d'Etat menée sous la bannière de la
communauté internationale".
La situation est plus que jamais bloquée, entre ultimatums qui expirent
sans conséquence et "Grands soirs" reportés. Les partisans de Gbagbo ont
ajourné dimanche l'assaut "à mains nues" qu'ils entendaient lancer sur le
quartier général de Ouattara.
Mais un échec du dialogue pourrait replonger le pays dans les violences,
affrontements interivoiriens ou opération ouest-africaine. Cent soixante
dix-neuf personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l'ONU, qui a
pointé la responsabilité des forces pro-Gbagbo.
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