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Politique Publié le jeudi 6 janvier 2011 | Nord-Sud

Echec de la mission de la Cedeao et de l’UA : Bouaké demande le départ immédiat de Gbagbo

© Nord-Sud Par Guy Lasme
Bouaké le dimanche 5 12 2010 grande marche de protestation des population pour le départ de M Laurent Gbagbo du pouvoir
Au terme de la dernière mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine (UA) qui s’est soldée par un échec, les populations de Bouaké exigent le départ dans les brefs délais de Laurent Gbagbo.

Après l’échec de la dernière mission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) à Abidjan, des responsables politiques et civils de Bouaké se sont prononcés. Michel Zoro Bi, conseiller spécial du secrétaire général des Forces nouvelles, chargé des affaires humanitaires, déplore le comportement des émissaires de la Cedeao. « L’Union africaine et la Cedeao ont reconnu comme président Alassane Ouattara. Il faut que les mots soient clairs. Il ne s’agit pas de concilier des positions mais, plutôt de demander à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir », a-t-il précisé. Pour Michel Zoro Bi, les Ivoiriens doivent se saisir du problème et déloger par la force Laurent Gbagbo du pouvoir. « Je veux parler des forces régulières qui sont à Abidjan et des Forces armées des forces nouvelles. Si la situation reste ainsi, les populations vont souffrir et Laurent Gbagbo va encore gagner du temps. Contre vents et marées, Gbagbo veut créer la chienlit dans le pays. Nous demandons aux Ivoiriens et à toutes les organisations de se lever pour le chasser. Sinon, ce sera le chaos pour la Côte d’Ivoire », a martelé le conseiller spécial du secrétaire général des Fn. De son côté, Fanny Ibrahima, président du directoire régional du Rhdp, a avancé que la situation que vit le pays est extrêmement grave. « Gbagbo est l’un des précurseurs de la lutte pour la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est décevant de le voir se comporter ainsi. C’est dommage car M. Ouattara ne méritait pas un tel sort. Il a fait une bonne campagne et a gagné proprement les élections. Mais Dieu est le Tout-puissant. Il n’a pas encore dit son dernier mot, attendons pour voir », a prophétisé Fanny Ibrahima. Le représentant de la société civile, Koné Maméry, quant à lui, pense qu’il faut mettre fin à la médiation. « Arrêtons d’envoyer des émissaires. Gbagbo a prévenu qu’il ne cèdera jamais, malgré les pressions internationales. Aujourd’hui, il y a une seule chose qui reste. La force militaire ou celle de la rue. Plus on perd du temps, plus les positions se radicalisent. Que la communauté internationale choisisse entre la vie de Gbagbo et celle de millions d’Ivoiriens », a déclaré le président du Réseau pour la démocratie et le développement en Afrique (Redda). Au nom de la société civile, il a affirmé que « trop, c’est trop ! Quand on a perdu les élections, il faut avoir le courage de reconnaître sa défaite et partir. Gbagbo veut utiliser une parodie en demandant le recomptage des voix. C’est vrai que les gens envisagent la force militaire pour le déloger. Mais, nous en tant que société civile, demandons au peuple de Côte d’Ivoire de se lever comme un seul homme pour dire “non !’’ à Laurent Gbagbo pour qu’il s’en aille. Pour le faire, il faut la mobilisation collective et massive », a conclu Koné Maméry.

Dénis Koné à Bouaké
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