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Politique Publié le samedi 8 janvier 2011 | Le Patriote

Yamoussoukro / Crise-post électoral : Licenciement en cascade dans les maquis, restaurants, bars et boîtes de nuit

© Le Patriote
Crise post-électoral : Ambiance du mois de décembre, mois de fête, dans les marchés en cette situation que vit le pays.
Crise post-électoral : Ambiance du mois de décembre, mois de fête, dans les marchés en cette situation que vit le pays. Abidjan Le 13 décembre 2010.
La situation sociopolitique qui prévaut en ce moment avec deux têtes de présidents cause d’ énormes problèmes aux opérateurs économiques et même à tous ceux qui évoluent dans l’ informel. Particulièrement dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où il n’ y a aucune activité industrielle, la situation se complique pour les jeunes filles et garçons qui se « débrouillent.»

Dans les maquis, restaurants, bars et boîtes de nuit, c’ est la désolation totale. Mlle Germaine Koffi a été retrouvée triste et consternée devant le maquis où elle a l’ habitude de servir et d’ échanger avec les clients. « Je viens d’ être congédiée par le patron. Parce que, rien ne marche à cause de la situation politique du pays. Nous sommes au nombre de cinq (5) filles
qui avions été mises en congé technique», a-t-elle déclaré. Mais espère-t-elle revenir un jour. Au pire des cas, elle dit avoir des économies faites auprès de sa grand-mère, qu’ elle appelle affectueusement sa complice. Cet argent lui permettra dit-elle d’ évoluer dans ses entreprises informelles. Quant aux autres filles, je ne peux pas vous dire ce qu’ elles comptent faire. Emilie K, Mireille O Atté, Sali A. B et Diane reviendra à la normale. « Nous sommes
confiantes de la normalité du pays avant fin janvier, » ont-elles indiqué.Les propriétaires des maquis, restaurants, bars et Boîtes de nuit, ne nient pas les actes posés. « Vous-mêmes vous constaté avec moi, qu’ aucun client ne fréquents à ce jour, nos bars, ni restaurants. Encore moins les boîtes de nuit. La plus simple solution était de mettre en chômage technique nos jeunes filles qui nous aident à suivre et moyennant le minimum qu’on paie. Même si cela n’ est pas consistant, » ont-ils fait savoir.

Dans le maquis, bars et restaurants de la ville, le constant est clair et net. Rien ne marche et il n’ y presque, aucun client. Toutefois, notent les tenanciers ou tenancières, aucun maquis ni restaurant n’ arrive plus à faire une recette de plus de 20.000F par jour.Or dans le passé, disent-ils, les recettes vont de 50.000F à plus de 200.000F selon la configuration du
réceptif.

Jacquelin Mintoh
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