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Société Publié le mardi 11 janvier 2011 | Le Patriote

Korhogo : prétendus viols et fraude dans les bureaux de vote - Les syndicats des enseignants montent au créneau

Réunis au sein du collectif régional des syndicats du secteur éducation et formation, Metinga Ali Bakayoko, secrétaire régional du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), Dosso Mamadou, secrétaire régional du Syndicat National des Enseignants du Second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI ), Ouattara Doulaye dit Wise, fédéral de la Coordination des Enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (CESCI), Ouattara Yacouba, secrétaire général régional du Syndicat National des Conseillers Pédagogiques de Côte d'Ivoire (SYNACOPECI) et Coulibaly Daouda, secrétaire général Korhogo 1 du Syndicat National du Primaire Public de Côte D'Ivoire, étaient devant la presse le dimanche dernier. Leur sortie qui s'est faite à l'EPP Centre de Korhogo avait pour but de mettre un holà aux graves dérives, en l'occurrence les fraudes et les viols que le camp du président sortant et ses avocats n'arrêtent pas d'inventer sur le compte de certains bureaux de vote de la zone CNO. « Le collectif des syndicats du secteur éducation et formation a décidé de réagir face à ces allégations gratuites, fortuites, injustes et infondées qui continuent malheureusement à ce jour ». C'est en ces termes que Dosso Mamadou a planté le décor. La déclaration produite à cet effet et lue par Metinga part d'une logique de défense par leurs syndicats des syndiqués accusés à tort et abouti à une impérieuse nécessité de souscrire au mot d'ordre de grève générale décidée par le Président Alassane Ouattara. Pour ce collectif, les responsables syndicaux qu'ils sont, ne pouvaient continuer d'entendre les imaginaires accusations de fraudes et de viols qui se seraient produits dans les bureaux de vote tenus pourtant de façon consciencieuse et professionnelle par leurs membres qui n'avaient pour seul souci que de contribuer à la sortie de crise et à la démocratisation de la Côte d'Ivoire en faisant preuve de détermination, d'équité et d'impartialité. « Il n'y a eu aucune fraude et aucun viol dans les bureaux de vote que nous avons tenus ». S'insurgent les syndicalistes qui réclament donc: « Nous exigeons que les résultats de nos procès verbaux soient respectés scrupuleusement », ont-ils réclamé, avançant que le véritable vainqueur des élections du 28 novembre n'est autre qu'Alassane Ouattara. Ce dernier reconnu en tant que tel, a donné un mot d'ordre de grève générale. C'est donc sans surprise que les enseignants de la région souscrivent à ce mot d'ordre qu'ils respectent à la lettre.
Mack Dakota, Correspondant


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