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Politique Publié le mercredi 12 janvier 2011 | L’Inter

Crise post-électorale - Le Sang a encore coulé, hier - Des échanges de tirs font des morts dont des FDS -Le film des événements

© L’Inter Par DR
Crise post-électorale : encore des morts à Abidjan
Mardi 11 janvier 2011. Abidjan. Affrontements meurtriers entre des éléments des Forces de défense et de sécurité et la population au quartier PK 18 de la commune d`Abobo. At least two people died as Ivory Coast forces loyal to Laurent Gbagbo today moved into an Abidjan bastion of his rival for the presidency, dashing hopes for a peaceful end to the crisis. Two men in civilian clothes were shot dead on the streets of the Abobo neighbourhood, mostly loyal to the man the world says won November`s presidential election, Alassane Ouattara, after Gbagbo`s troops moved in.
Encore des morts de la crise post-électorale, hier, dans la commune d`Abobo. Une fusillade entre des éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) et des individus identifiés comme des partisans du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP), a fait plusieurs blessés et des morts. Cinq personnes tuées dont 3 éléments des FDS et deux du côté de la foule, selon certaines sources, 6 selon d`autres témoignages. Comment est-on arrivé à cet autre décompte macabre, à peine un mois après les morts occasionnés par la tentative des dirigeants du RHDP d`installer de force de nouveaux responsables à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), dans le cadre du bras de fer Gbagbo-Ouattara autour du fauteuil présidentiel issu du scrutin du 28 novembre dernier ? Selon les informations en notre possession, cela fait déjà des semaines que les quartiers où il y a les échanges de tirs sont déjà dans le viseur des Forces de défense et de sécurité. Depuis ces événements malheureux du 16 décembre dernier et après les zones de PK 18 ```Derrière pont`` et PK 18 UNICAFE ont été identifiées comme des foyers pourvoyeurs de semeurs de troubles à Abobo. Ces sous-quartiers seraient devenus, depuis quelques semaines, le théâtre de nombreux braquages armés, de cambriolage et autres actes de banditisme. Mais, c`est de ces zones que serait parti le gros des manifestants qui ont paralysé la commune au cours des événements susmentionnés et ceux qui ont suivi récemment, consécutivement à l`appel à la désobéissance civile lancée par les dirigeants du RHDP enfermés au Golf Hôtel d`Abidjan. PK 18 ``Derrière pont`` et ``UNICAFE`` passeraient pour être, comme bien de sous-quartiers des périphéries de la ville d`Abidjan, des sièges de ``réseaux dormants`` d`éléments des forces armées des forces nouvelles (FAFN) débarqués dans la capitale économique ivoirienne. D`où une surveillance accrue des mouvements dans ces zones par les FDS. Mais, les faits qui vont conduire aux fusillades d`hier, seraient partis d`une distribution de tract par des individus, lundi dernier, au grand marché, dans quelques marchés annexes et à la gare routière de la commune d`Abobo. Ces tracts, dont nous n`avons pu avoir copie, appelleraient à un boycott de toute activité sur le territoire communal. Pas de transport public, ni de commerce. Une sorte de prolongation de l`opération de désobéissance civile, dans la commune,acquise à l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara, porte-flambeau du RHDP, désigné vainqueur du scrutin du 28 novembre dernier par la Commission électorale indépendante. En remontant l`information, les FDS identifient encore les sous-quartiers PK 18 ``Derrière pont`` et ``UNICAFE`` d`où seraient partis le gros des distributeurs des tracts. Dans la nuit, des dizaines de cargos investissent la zone bouclée depuis la société AGRIPAC – zone d`entrée de PK 18 ``derrière pont`` - à UNICAFE. Sur le coup de 6h, les violences vont survenir quand un groupe d`une vingtaine jeunes, dans des tenues de chasseurs traditionnels dits ``dozo``, sort des quartiers et commence à empêcher les transporteurs en activité. Le tract distribué n`ayant visiblement pas eu écho favorable auprès de ces derniers estimant avoir été les seuls à payer de la dernière grève n`ayant paralysé le trafic que dans leur seule commune. De leurs embuscades, les éléments des FDS, composés de policiers et de gendarmes, ont aussitôt lancé l`offensive pour empêcher cette autre paralysie du trafic. Ils essuient des tirs à l`arme de guerre. La riposte est instantanée. Les échanges de tirs s`intensifient. Peur-panique et stupeur dans le quartier dont les habitants vont rester chez eux, enfermés. Derrière des barricades, des jeunes empêchent toute entrée dans la zone encore sous tension au moment où nous quittions les lieux aux environs de 17h. «C`est vers 7 heures du matin que nous avons entendu les premières détonations d`armes automatiques. Si bien que je n`ai pas pu me rendre au travail parce que les tirs ont continué jusqu`à la mi-journée», nous confiera un riverain. Quand un agent des FDS, qui a participé à l`opération nous donne une autre version des faits. «Il nous a été signalé une cache d`armes dans cette zone. Une enquête minutieuse en ce lieu nous a permis de localiser le site. Nous avons mené l`opération pour neutraliser ce site. A notre arrivée, nous attendions l`ordre de la hiérarchie quand nous avons essuyé des tirs», dira l`agent, un sous-officier. Pour l`heure, il n`y a pas encore de communiqué de l`armée sur cet incident.


F.D.BONY et Germain Dja K




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