x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 12 janvier 2011 | Le Quotidien d’Abidjan

Revoltant / Mission d’enquête de la CPI en Côte d’Ivoire : Quand le bourreau se prend pour la victime

© Le Quotidien d’Abidjan Par DR
Justice internationale : Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI)
Photo d`archives
Selon la presse française, la Cour Pénale Internationale (CPI) a décidé d’envoyer une mission en Côte d’Ivoire pour enquêter sur les tueries et les exactions qui ont eu lieu pendant la crise électorale. A en croire toujours cette source, Ouattara, le président virtuel de l’hôtel du Golf aurait confirmé qu’il est le commanditaire de cette enquête.

A la vérité, si Ouattara et ses complices, en invitant la CPI pensent faire endosser uniquement au
régime légal de Laurent GBAGBO les nombreuses tueries savamment orchestrées, ils se trompent. Ce n’est plus un secret, la violence politique, les coups d’Etat et la rébellion avec son lot de nombreux morts, de femmes violées et éventrées, portent le seul nom de Ouattara himself. Cette invitation de la CPI est forcément une bonne affaire pour de nombreux Ivoiriens. Elle contribuera, à n’en point douter, à connaître le véritable visage de tous les massacres et violation des droits humanitaires en Côte d’Ivoire. Objectivement, cette enquête, si elle avait lieu, devra remonter jusqu’en 2002, année où les poulains de Ouattara ont semé la désolation dans ce pays. En brandissant le chiffon rouge de la CPI, Ouattara tente seulement d’exercer une pression sinon, dans son for intérieur, il le sait, il sait qu’il a la mort de nombreux Ivoiriens sur sa conscience. Il sait que sa main est entachée de sang d’innocents. Il sait que les femmes violées sont aujourd’hui victimes du VIH Sida, et que certaines gardent les fruits de ces viols qui leur rappellent constamment les horreurs qu’elles ont vécues et continuent de vivre.

Une mère ne se sépare jamais de sa progéniture même si le père reste la pire espèce que Dieu ait créée.

Ce n’est pas nouveau sur la terre d’éburnie, Ouattara s’est toujours caché derrière ses crimes. On l’a vu en 2000 avec le fameux charnier qu’il a monté de toutes pièces pour incriminer Laurent Gbagbo. Ce plan, il ne l’a pas abandonné. Ils s’emploie, lui et ses amis de la communauté internationale, à tout mettre en œuvre pour montrer au yeux du monde que Gbagbo est le bourreau, et lui la victime. C’est donc pour cette raison qu’ils ont annoncé la découverte d’un charnier à Anyama qui, d’ailleurs, n’a jamais existé. L’ONU a tronqué le bilan des morts en le portant à 210, alors que l’Etat de Côte d’Ivoire a déclaré 20 morts, 10 de part et d’autre. En tout cas pour bon nombre d’Ivoiriens, cette mission de la CPI sera la bienvenue. Elle permettra, enfin, que la vérité éclate. Le président Laurent Gbagbo, très averti, aurait pris toutes les dispositions à cet effet. De fait, pendant les élections, il aurait envoyé plusieurs juristes dans les zones CNO qui ont été les témoins privilégiés de toutes les exactions et des tueries commises par les rebelles de Ouattara. Après la proclamation des résultats, c’est encore Ouattara qui a lancé ses chefs de guerre armés dans la rue et qui ont tué de nombreux Ivoiriens dont des éléments des forces de défense et sécurité. Le président Laurent Gbagbo aurait constitué un dossier en béton qu’il a remis aux avocats français Roland Dumas et Jacques Vergès. Qui, lors de leur récent
séjour à Abidjan, ont pu toucher du doigt la réalité du terrain. Si cette mission arrive effectivement en Côte d’Ivoire, l’on saura qui a fait quoi. Nous espérons seulement que les membres de cette mission fassent leur travail dans la transparence pour qu’éclate enfin la vérité. Les Ivoiriens n’ont rien à cacher, au contraire, ils ont beaucoup sur cette crise. La communauté internationale et M. Alassane peuvent se leurrer si cela les enchante. Mais les Ivoiriens ne comptent pas se laisser faire. Le diagnostic d’un malade ne se fait pas à distance. Le bourreau des Ivoiriens qui se prend aujourd’hui pour la victime. Cela n’étonne personne<

(Source Côte d’Ivoireinfo.net)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ