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Politique Publié le lundi 17 janvier 2011 | Nord-Sud

Départ de Laurent Gbagbo - L`option militaire sur la table de l`Onu

Une intervention militaire pour déloger le président sortant de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, n'est pas à exclure, malgré toutes les tentatives pour un règlement pacifique de la crise post-électorale. Cette alternative fait débat à l'Organisation des Nations Unies (Onu). En effet, au Conseil de sécurité de l'Onu, deux membres permanents, en l'occurrence la Russie et la Chine pourraient se prononcer contre une telle décision. Toutefois, le quitus de l'Onu à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour une intervention armée n'est pas une condition cumulative. Ce qui veut dire que la Cedeao n'a pas besoin de l'autorisation de l'Onu pour lancer l'assaut. Comme l'a expliqué un diplomate, si la demande d'intervention émane d'Alassane Ouattara, président élu et reconnu par la communauté internationale, il n'y aurait pas besoin de feu vert du Conseil de sécurité. Ce qui est chose quasi-faite. Aujourd'hui, l'option militaire pour faire céder Laurent Gbagbo est de plus en plus certaine. Même si certains Etats comme le Ghana ont manifesté leur réticence quant à une telle initiative. Des spécialistes jugent par ailleurs improbable, l'intervention armée, faute de moyens logistiques et humains conséquents. Mais, il faut surtout compter avec la détermination des chefs d'Etat influents de la Cedeao, à savoir Goodluck Jonathan du Nigeria, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Abdoulaye Wade du Sénégal. L’Union africaine et le reste de la Communauté internationale sont résolus à installer le président élu de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara. Il y va surtout de la crédibilité des institutions africaines régionale et sous régionale. En effet, il serait plus facile pour les Etats-Unis, par exemple, d'intervenir pour déloger l'ex-chef de l'Etat. Sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. Mais, il est important que l'Afrique arrive à gérer ses problèmes sans avoir toujours besoin de la pression des Occidentaux. C'est seulement ainsi que ses institutions seront fortes. Et, il faut bien commencer un jour.

Anne-Marie Eba, avec l'Afp.

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