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Politique Publié le jeudi 20 janvier 2011 | Le Patriote

Motus : Traque

Les dictateurs et despotes ont ceci en commun. Ils s’oublient et oublient les crimes et exactions commis pendant qu’ils étaient au sommet de l’Etat. Et pourtant, l’histoire ne finit pas de les poursuivre et de les épingler à son tableau de chasse. Il y a quelques jours, Jean Claude Duvalier alias « Bébé Doc », ancien tyran haïtien, a mis fin à un exil de près de 25 ans en France, pour rentrer au pays. Il pensait que le temps avait aidé à cicatriser les meurtres et assassinats perpétrés par ses miliciens de « tontons macoutes ». Avant-hier, la police est venue le chercher à son hôtel pour audition. Dans les jours à venir, « Bébé Doc » répondra de ses crimes de sang. Avant lui, des satrapes sanguinaires qui se croyaient puissants et intouchables, ont été mis aux arrêts et envoyés devant le tribunal pénal international. On pourrait citer Slovadan Milosevic, Charles Taylor, en attendant la comparution de Hissène Habré, l’ancien potentat du Tchad. On le voit donc, tôt ou tard, les assassins de la démocratie sont rattrapés par leur passé et conduits manu militari devant les tribunaux. C’est pourquoi, nombreux sont les Ivoiriens qui regardent avec beaucoup d’amusement les entraves que l’ancien président Laurent Gbagbo suscite pour mettre en mal le présent et l’avenir de la Côte d’Ivoire. Cet homme qui a perdu lamentablement l’élection présidentielle face à Alassane Ouattara, se débat comme un beau diable pour confisquer les rênes du pouvoir. Au point de faire tuer ses compatriotes, avec le concours de miliciens libériens et angolais. Et pourtant, le chef de file de la refondation sait que son entreprise ne saurait prospérer et que bientôt, il devra répondre de ses actes. A la vérité, si les despotes oublient, la Justice est aux aguets et, comme un épouvantail, elle traque tous ceux qui ont persécuté les populations en installant un règne de terreur et de répression. Ainsi donc, Laurent Gbagbo, ne perd rien pour attendre. Comme Taylor, Milosevic, Duvalier et biens d’autres thuriféraires, il sera frappé par la loi. En sa qualité d’historien, il ne le sait que trop. Dans la sphère démocratique, aucun crime ne reste impuni !
Bakary Nimaga

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