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Politique Publié le vendredi 21 janvier 2011 | Le Mandat

Situation de crise post-électorale : Le dictateur a fini de remplir les conditions de son départ par la force

Le respect de la parole donnée et la soumission à la volonté du peuple ne sont pas le fort du président sortant Laurent Gbagbo. Et cela, le dernier médiateur en date dans la crise ivoirienne, le Premier ministre Kenyan, Raila Odinga, comme ses prédécesseurs ont pu le constater. Animé d’une volonté féroce de se maintenir au pouvoir malgré tout, le chef de file des frontistes reste sourd à tout appel lui demandant de céder le pouvoir au Président élu et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. Toutes les médiations à cet effet pour essayer de le ramener à la raison sont restées vaines. L’ex-président nigérian, Olusegun Obasandjo en mission à Abidjan pour essayer de dénouer cette crise de façon pacifique a été pratiquement humilié par Laurent Gbagbo avant de quitter la Côte d’Ivoire sans crier gare. Les émissaires de la Cedeao, les présidents du Benin, Yayi Boni, du Cap-Vert, Pedro Pires et de la Sierra Leone, Ernest Koroma à deux reprises sont retournés sans connaître une quelconque avancée dans cette crise. Car, ils ont buté sur un Laurent Gbagbo qui reste hostile à toute médiation pour lui demander de quitter pacifiquement le pouvoir. Après Obasandjo, l’émissaire de l’Union Africaine, Raila Odinga a quitté la Côte d’Ivoire le mercredi dernier très fâché pour avoir échoué pour la deuxième fois dans la médiation de cette crise du fait de Laurent Gbagbo qui n’a tenu aucune de ses promesses. Raila Odinga, qui croyait dur comme fer que la voie pacifique allait prendre le dessus sur l’option militaire dans cette crise avait promis revenir poursuivre la médiation. Mais contre toute attente, il vient d’être récusé par le camp Gbagbo, interdisant à l’émissaire de l’UA de remettre les pieds en Côte d’Ivoire. Ce qui bien sûr vient mettre fin à toute possibilité d’engager une quelconque médiation dans cette crise. Tout en réunissant toutes les conditions pour l’utilisation de la ‘’force légitime’’ comme promis par la Cedeao pour déloger Gbagbo et sa clique. Car ces derniers ont fini par convaincre qu’aucune médiation ne peut prospérer dans cette crise. De ce fait, ne donnant aucun choix que d’opter pour le dernier recours dans cette crise qui consiste à user de la force pour faire comprendre à Laurent Gbagbo qu’il n’a plus droit au fauteuil présidentiel depuis le 28 novembre dernier.

SON camp opte pour le suicide
Décidément, Laurent Gbagbo et ses camarades semblent avoir opté pour le suicide. Déterminé à ne plus voir les forces onusiennes travailler en faveur du retour de la paix en Côte d’Ivoire, ont pris la résolution à travers leurs partisans de s’attaquer à elles. L’incitant à la haine contre les forces de l’Onuci. Pis, au cours d’une conférence de presse animée le mercredi dernier, le conseiller diplomatique de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, a fait savoir que le camp LMP n’acceptera que les 2000 hommes pour le renfort des forces onusiennes foulent le sol de la Côte d’Ivoire. Se dressant ainsi contre la décision du conseil de sécurité qui a accepté à l’unanimité de ses quinze membres d’envoyer du renfort pour épauler les éléments de l’Onuci déployés en Côte d’Ivoire. Il va s’en dire qu’en cas d’attaques contre ses hommes, l’Onu qui jusque là s’était résolu à des mises en garde pourrait mettre à exécution ses menaces. Il faut craindre que cela soit fatal pour le camp Gbagbo qui déjà a réuni toutes les conditions pour son départ forcé du pouvoir.
Lance Touré
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