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Politique Publié le samedi 22 janvier 2011 | Le Temps

Crise Ivoirienne ou comment l`ONU prend la démocratie en otage : Les traits de la nébuleuse apparaissent...

© Le Temps Par DR
New York (USA) : le Conseil de sécurité de l`ONU se prononce sur une intervention militaire en Côte d`Ivoire
Le conflit post-électoral de Côte d’Ivoire dépasse largement le microcosme politique ivoirien. On connaît les amitiés internationales d’Alassane Ouattara dont Dsk, Sarkozy et tout le gratin politique français. Il ne faudrait cependant pas oublier un nom très peu évoqué dans le dossier ivoirien : George Soros.

Selon la lettre du continent du 25 novembre 2010 relatif au financement de la campagne d`Ado : "Ado", qui se prépare à cette échéance depuis quinze ans, a pu compter sur sa fortune personnelle accumulée depuis plus de deux décennies. En outre, le milliardaire américain George Soros aurait mis à sa disposition un Grumman 4, rebaptisé "Rhdp Solutions"
Mais George Soros a donné bien plus qu’un jet privé à Ouattara. Pour savoir les objectifs de George Soros - multimilliardaire né en Hongrie en 1930, chantre de la globalisation dont la fortune est issue de manœuvres spéculatives – il faut lire cet excellent article de Léandra Bernstein «La guerre secrète du misanthrope George Soros» dont les premiers paragraphes sont édifiants: «La démocratie et la société ouverte ne peuvent être imposées que de l’extérieur, parce que le principe de souveraineté fait obstacle à l’ingérence extérieure. (…) Certes, il est difficile de s’ingérer dans les affaires intérieures de pays souverains, mais il est important de reconnaître le problème.»

- George Soros, “The Deficiencies of Global Capitalism”, in On Globalization, 2002

Depuis fort longtemps, l’action et l’argent de George Soros sont devenus des instruments pour démanteler la souveraineté nationale des Etats, en remplissant les caisses d’organisations «philanthropiques» ou«droitdelhommistes». Nous examinons brièvement ici un des aspects de cette opération.

Au moment de la première enquête au pénal intentée contre lui pour manipulation des cours boursiers en 1979, George Soros lança le Open Society Fund, destiné à «ouvrir des sociétés fermées».

Aujourd’hui, il est actif dans 29 pays. Affirmant que «les Etats ont des intérêts, mais pas de principes», Soros explique qu’une société ouverte idéale supprimerait les intérêts nationaux spécifiques, tandis qu’une structure politique et financière internationale prendrait la responsabilité de la défense du bien des gens. Ceci explique son admiration sans limites pour les Nations unies (surtout le Conseil de sécurité), l’Omc et la Banque mondiale, et sa collaboration avec eux.

Dans ce but, Soros dote ses organisations philanthropiques de liquidités financières, qui «achètent» ensuite d’importants secteurs de la population, qui se déchaîne à son tour pour faire tomber tout gouvernement qui essaie de maintenir «une société fermée».

Si une nation souhaite contrôler ses propres ressources naturelles, c’est une société fermée. Si une Nation souhaite développer son économie et sa force de travail à l’aide de tarifs douaniers et de régulations, c’est une société fermée. Toute Nation qui rejette la mondialisation (c’est-à-dire l’impérialisme du libre-échange) est condamnée au même titre et fera l’objet d’attaques de la part des organisations de Soros et de son organisation secrète.

Parmi les organisations de renseignement de style britannique sous la supervision de Soros, on trouve l’Open Society Institute (Osi), Human Rights Watch, la Fondation Soros, et l’Initiative relative à la transparence des industries extractives.

En 2002, Soros reconnut avoir déboursé plus de 2,1 milliards de dollars en cinq ans dans ces entreprises philanthropiques. Il écrit à leur propos : «Elles travaillent avec le gouvernement lorsqu’elles le peuvent et indépendamment du gouvernement lorsqu’elles ne le peuvent pas ; parfois elles sont carrément dans l’opposition. Lorsque les fondations peuvent coopérer avec le gouvernement, elles peuvent être plus efficaces ; lorsqu’elles ne le peuvent pas, leur travail est d’autant plus nécessaire et apprécié, car elles offrent une source de financement alternative pour la société civile. En règle générale, pire est le gouvernement, mieux est la fondation car elle jouit de l’engagement et du soutien de la société civile.»

George Soros a versé 100 millions de dollar à Human Rights Watch depuis 10 ans pour s’attacher les services de cette Ong, dont les enquêtes sur la Côte d’Ivoire ont eu un impact médiatique crucial dans l’œuvre de diabolisation du Président Gbagbo, permettant à Ouattara de recruter «ses rebelles» grâce à la propagande des charniers de Human Rights Watch

La dernière manœuvre de George Soros est la sordide attaque contre les producteurs de cacao ivoiriens par le groupe de lobbying Avaaz, intimement lié à George Soros selon le ministre canadien John Baird. George Soros n’a pas jeté son dévolu que sur la Côte d’Ivoire, mais sur de nombreux autres pays africains qu’il déstabilise afin de les laisser aux griffes des spéculateurs anglo-saxons.

Ado n’est pas le seul homme politique redevable à George Soros, qui a aussi financé la campagne de Barack Obama !
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