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Politique Publié le mardi 25 janvier 2011 | Le Temps

Certification de l’élection présidentielle par l’onuci / Le complot découvert : Ban KI-Moon et Choï bientôt devant la Cour internationale de la Haye

Or donc le Président Laurent Gbagbo savait ce que préparait le Coréen Y.J. Choï, si bien qu’il s’est farouchement opposé à la nomination d’un Haut Représentant pour les élections en Côte d’Ivoire - poste qui devait revenir au Coréen par cumul-, et au contenu initial de la Résolution 1721 sur la certification, pour «caractère envahissant». Révélations de Me Marcel Cecaldi.

Au fur et à mesure que dure la crise post-électorale le débat sur la souveraineté de la Côte d’Ivoire prend de l’ampleur. Ce débat arrive après que le Président de la République de Côte d’Ivoire Sem. Laurent Gbagbo a, pour résoudre le contentieux qui l’oppose à la France, demandé le recomptage des voix. Une main tendue que son adversaire malheureux, Alassane Dramane Ouattara a rejetée du revers de la main. Une démarche à ne surtout pas écarter. Du moins, vu l’écho favorable qu’elle suscite désormais en Afrique. L’Afrique du Sud, la Guinée Equatoriale, la Guinée- Bissau, la Gambie, l’Angola, le Botswana, la Libye et d’autres pays africains qui attendent le prochain sommet de l’Union africaine pour se prononcer ouvertement et officiellement sur la question, penchent pour cette option qui aura le mérite, selon les arguments avancés par ces pays africains, d’établir la vérité sur les supposés cas de fraudes au nord de la Côte d’Ivoire qui ont poussé le Conseil constitutionnel à invalider le scrutin dans cette partie du pays. «Il faut vérifier les faits», avait dit pour sa part le président Jacob Zuma de l’Afrique du Sud. Pour donc donner plus d’éclairages sur la question, la coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le rayonnement de la démocratie, recevait, hier dans le cadre des Petits déjeuners de La majorité présidentielle, Me Marcel Cecaldi, avocat au barreau de Paris. En présence de la presse nationale et internationale, l’avocat de renommée internationale a traité le thème : «La certification de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire par l’Onu». «La crise ivoirienne post-électorale est partie de la certification de l’Onu», a-t-il d’entrée de jeu pointé un doigt accusateur sur le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, le Coréen Y.J. Choï. Donnant la définition de la certification Me Marcel Cecaldi enseigne que «c’est une assistance électorale que l’Onu apporte aux Etats» et pour qu’il ait certification, il faut d’abord une résolution. Une certification est menée parallèlement avec le maintien de la paix, la restauration de l’autorité de l’Etat (c’est-à-dire le désarmement), la procédure électorale (identification, enrôlement, accès équitable aux médias d’Etat, campagne électorale etc.) L’invité des communicateurs bénévoles pour le rayonnement de la démocratie, a cité pêle-mêle, les exemples du Kossovo, de l’Afghanistan, du Timor Oriental et récemment la Côte d’Ivoire. Mais ces résolutions onusiennes sont généralement explicites, car, il y a des cas de pays où aucune institution n’existe, comme, par exemple, le Timor Est annexé par l’Indonésie et pour lequel il a fallu recourir aux Nations unies pour mettre en place toutes les Institutions. Ce qui, évidemment n’est pas le cas de la Côte d’Ivoire, a indiqué Me Cecaldi. Dans le cas ivoirien, toutes les Institutions existant, l’Onu ne devait accomplir qu’un travail d’accompagnement. Or, dans ce pays, en lieu et place d’accompagnement, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Y.J. Choï s’est «substitué» aux autorités légales, se fourvoyant dans une ingérence qui ne s’explique pas. Etant donné que la souveraineté de la Côte d’Ivoire est toujours reconnue par le Conseil de Sécurité de l’Onu, à travers toutes ses résolutions et même tous les accords sur la crise ivoirienne y compris le dernier en date, c’est-à-dire l’Accord politique de Ouagadougou qui reconnait la prééminence de la Constitution sur les résolutions onusiennes endossées par l’Onu. «Si le désarmement n’a eu lieu, c’est la faute à l’Onu qui en avait la responsabilité. Mais qu’a fait Y.J. Choï ?» S’est interrogé Me Cecaldi qui a annoncé des actions en vue pour traduire Ban Ki-moon Secrétaire général de l’Onu et son Représentant spécial Y.J. Choï devant le Cour internationale de la Haye pour «ingérence» qui a débouché sur des violences, saccages des biens publics, restrictions des libertés individuelles et des pertes en vies humaines.

Me Cecaldi fait remarquer au passage que le dernier cité, Choï, qui avait certifié le premier tour de l’élection présidentielle n’en a pas fait de même pour le second tour, se précipitant pour donner vainqueur un des candidats, alors que le Conseil constitutionnel n’avait même pas encore livré les résultats définitifs. Toutes attitudes d’ingérences graves qui sont à la base des malheurs que vit la Côte d’Ivoire en ce moment. Qui plus est, a renchéri l’avocat international, l’homme qui a donné les résultats du second tour, n’était pas le président de la Commission électorale indépendante (Cei), mais c’était plutôt Youssouf Bakayoko. Car, il y a une différence entre les deux personnages. Le premier était hors délai de proclamation après minuit et est frappé de forclusion, ce qui rend le second à sa plus simple expression, c’est-à-dire, un individu ne pouvant se prévaloir d’aucune responsabilité et d’aucune légitimité liée à la fonction de président de la Cei. «Il aurait fallu la proclamation des résultats par circonscription électorale, devant les membres de la Commission, ce qui n’a pas été le cas. S’il y avait des jeux olympiques de la mauvaise foi, Choï aurait eu la médaille d’or», a ironisé Me Marcel Cecaldi. «Le collectif des avocats qui suit ce dossier pour la Côte d’Ivoire, va saisir la Cour internationale de la Haye sur la responsabilité de Choï et Ban Ki-moon sur la crise post-électorale», a menacé l’avocat au barreau de Paris, citant l’article 2 de la Charte des Nations unies sur «le respect de la souveraineté et la non ingérence dans les affaires nationales à l’occasion de l’élection présidentielle». «Voilà la faute de Choï !» s’est écrié Me Cecaldi. «Un fonctionnaire qui outrepasse ses fonctions et «se rend coupable d’ingérence doit être traduit devant la justice. Vous ne respectez pas l’indépendance, les libertés des peuples, la souveraineté et le respect des peuples, vous êtes sur le chemin de la justice. Ban Ki-moon a fait beaucoup de rapports mais ne s’est jamais préoccupé du désarmement des rebelles», s’est-il par ailleurs, indigné.

Ban Ki-Moon et Choï manipulent les rapports et les résolutions sur la Côte d’Ivoire
Marcel Cecaldi a fait une révélation de taille sur les agissements de ces deux Coréens à l’Onu. Le 15 juillet 2007, dans la résolution 1765, le Conseil de sécurité de l’Onu refusait à Y.J. Choï Représentant du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, le rôle de Haut Représentant pour les élections que, ce dernier voulait jouer cumulativement avec celui de Représentant du Secrétaire général de l’Onu. Mais il a rencontré un refus catégorique. Ce, en vertu de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire reconnue comme telle dans toutes les résolutions et dans les accords antérieurs y compris l’ Accord politique de Ouagadougou. Dans une adresse aux membres du Conseil de sécurité de l’Onu, qui est en fait son 13e rapport daté du 14 mai 2007, Choï demandait, en effet, qu’il lui soit confié le rôle de Haut Représentant pour les élections en Côte d’Ivoire. Cette demande lui a été refusée et les membres du Conseil de sécurité lui ont plutôt rappelé son vrai rôle, à savoir, le désarmement deux (2) mois avant le scrutin présidentiel comme l’avait prescrit l’Apo. L’argument des membres du Conseil de sécurité était qu’un «Représentant du Secrétaire général ne peut se substituer aux Institutions ivoiriennes». Les Coréens Ban Ki-moon Secrétaire général de l’Onu et Y.J. Choï son Représentant ont commis nombre d’impairs dans la crise ivoirienne.

Documents gênants retirés du site internet des Nations Unies

Des agissements qui ne sont rien d’autre que de la manipulation et qui ont induit en erreur certains membres du Conseil de sécurité qui ont dû laisser passer certaines résolutions sur la Côte d’Ivoire, malgré des rapports accablants sur les Casques bleus. Il y a même eu des résolutions prises sur la Côte d’Ivoire, publiées et retirées du site internet des Nations unies, les minutes qui ont suivi. En effet, de retour de la Côte d’Ivoire où ils avaient été en mission d’enquête, les membres de la mission d’évaluation du processus de paix ont produit un rapport qui n’a jamais été publié. Ces textes « gênants » ont disparu du site internet de l’Organisation des Nations unies. C’est le cas du texte du 13 février 2006, ce document a été purement et simplement soustrait. Le Temps a pu se procurer quelques extraits pour ses lecteurs. De fait, sur la page 8 du Rapport de la mission d’évaluation le point 30 dit ceci : «Particulièrement préoccupants, selon certaines informations émanant des groupes de la société civile, seraient les cas d’abus commis par des groupes de l’Onuci à Abidjan. La mission d’évaluation a également appris que, dans la partie occidentale des troupes de l’Onuci avaient assisté sans intervenir à des attaques contre des civils, y compris à des actes de violences et visant des femmes…» Le point 31 dit ceci : «La seule question sur laquelle les parties ivoiriennes ont exprimé initialement des vues divergentes, a trait au rôle que les Nations unies devraient jouer dans le processus électoral et, en particulier, aux rôles de certification et d’arbitrage du Haut Représentant pour les élections …» Quant au point 32, il cloue au pilori le Coréen Y.J. Choï : «La mission a souligné qu’un tel mécanisme de certification ne remplacerait pas, mais viendrait compléter, le rôle qui revenait dans ces circonstances au Conseil constitutionnel de la Côte d’Ivoire…» Le point 33 : «Finalement le Président Gbagbo a fait savoir à la mission d’évaluation qu’il avait consulté le Premier ministre et qu’un consensus avait pu être obtenu sur cette question. A cet égard, il a confirmé que, sur la base des explications fournies par la mission, il accepterait que l’Organisation des Nations unies conserve la responsabilité de la certification internationale du processus électoral. Toutefois, il a maintenu son objection au rôle d’arbitrage et aux fonctions du Haut Représentant pour les élections, tel que définis dans la Résolution 1721 (2006, ndlr) du Conseil de sécurité, dénonçant leur caractère envahissant…»

Pour l’avocat Me Marcel Cecaldi, Ban Ki-moon et son concitoyen Y.J. Choï ont trompé le monde entier et tout ce qui se passe aujourd’hui, en Côte d’Ivoire est de leur faute. C’est pourquoi, ces deux fonctionnaires devraient pouvoir répondre de leurs actes devant la Cour internationale de la Haye en Hollande, très bientôt et les conditions sont en train d’être réunies pour ce faire. Quant à l’option militaire que le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onuci prépare activement en Côte d’Ivoire, elle ne peut prospérer d’autant que des pays leaders en Afrique s’y opposent.

Marcel Cecaldi ne pense même pas que des pays comme l’Angola, l’Afrique du Sud, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, la Gambie, la Libye et d’autres Etats cautionnent une option militaire pour faire plaisir à la France et aux Etats-Unis d’Amérique pour le compte desquels les deux Coréens agissent. Cette belle contribution de l’avocat au barreau de Paris à l’éclatement de la vérité est une initiative de la coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le rayonnement de la démocratie.

Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
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