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Politique Publié le mardi 25 janvier 2011 | Notre Voie

Processus de perturbation des exportations du cacao ivoirien : Le ministre Katina Koné rassure les exportateurs

© Notre Voie Par DR
Le port d`Abidjan, cacao de Cote d`Ivoire
Le ministre délégué au Budget, Justin Katina Koné, demande aux exportateurs de café-cacao d’entreprendre leurs activités en toute sérénité et que l’Etat ivoirien prend toutes les dispositions nécessaires pour les accompagner. L’assurance a été donnée, hier, au 23ème étage de la Caistab, à Abidjan-Plateau, lors de la rencontre entre des membres du gouvernement Aké N’Gbo, le Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) et les exportateurs. La rencontre fait suite aux initiatives du prétendu gouvernement d’Alassane Ouattara d’interdire l’exportation du cacao
ivoirien dans le but d’asphyxier le pays économiquement.

“Nous devons prendre la pleine mesure du danger qui guette la Côte d’Ivoire. On fait la politique pour gérer les hommes et non des cadavres. L’on veut nous amener à exporter notre cacao par le Burkina Faso. Nous ne sommes pas prêts à céder à quoi que ce soit. On ne peut chercher à affamer les gens surtout que la filière café-cacao regroupe près de 7OOOOO planteurs qui font vivre environ 7 millions de personnes”, argumente le ministre Katina Koné. Le cacao ivoirien, selon lui, est d’autant plus vital pour l’économie que l’Etat ne permettra pas que l’on compromette cette denrée. A l’en croire, la taxe d’enregistrement à l’exportation et le Droit unique de sortie (DUS)
ont rapporté respectivement environ 2OO milliards FCFA et 1OO milliards FCFA à l’Etat ivoirien. C’est à juste titre qu’il recommande aux exportateurs de prendre leurs responsabilités et de ne pas ménager d’effort pour exporter leurs produits par les ports d’Abidjan et de San Pédro. Il a prévenu que la taxe relative au cacao enregistré doit être payée au risque de traduire l’exportateur en Justice. Le ministre katina Koné a rassuré les exportateurs que l’Etat va rendre les banques nationales compétitives pour qu’elles puissent les satisfaire face aux sanctions et menaces
des Occidentaux. “Si des banques ne veulent pas travailler avec vous, changer de
banques. Vous êtes aussi tenus de chercher d’autres marchés pour ne pas être
contraints dans l’exercice de votre fonction”, a-t-il conseillé.

Le président du CGFCC, Ano Gilbert a, lui, dit que sa structure est l’unique organe de gestion de la filière café-cacao. “A ce titre, le CGFCC assure un service public dont la continuité ne peut être remise en cause selon les grands principes de droit.

Par conséquent toute décision n’émanant pas du CGFCC est nul et de nul effet”, a-t-il prévenu. Le flux continu de la livraison du cacao aux clients des exportateurs, selon lui, ne peut être interrompu sans causer d’énormes préjudices. “ C’est pour cela nous sommes disposés à aider à accomplir toutes les procédures d’achat et d’exportation du café et du cacao de Côte d’Ivoire”, a-t-il rassuré. Les opérateurs ne respectant pas les dispositions, a-t-il annoncé, seront sanctionnés avec en prime le retrait de leur agrément d’exportateur et l’interdiction d’exercice de toute activité dans la filière.

Soro Guillaume, Premier ministre du gouvernement d’Alassane, avait adressé un courrier à la Fédération du commerce et du cacao dans le but d’interrompre l’exportation du cacao. Cette fédération n’a pas manqué de signifier que cette décision va mettre en péril les exportations ivoiriennes.

Gomon Edmond
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