ABIDJAN - Le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo a "réquisitionné" le centre de contrôle de la Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE), a annoncé jeudi la société, en pleine bataille avec son rival Alassane Ouattara pour prendre en main l`économie du pays.
Le gouvernement Gbagbo a "décidé de la réquisition" du centre de gestion centralisé de la CIE, situé à Abidjan, "pour des raisons de sécurité nationale", indique la direction de la compagnie dans un communiqué.
Ce centre, baptisé "dispatching", "représente la tour de contrôle indispensable au bon fonctionnement du système et à l`alimentation continue de toute la clientèle", précise-t-elle.
"Une turbine devait rentrer en réparation. Cela allait réduire l`électricité sur le réseau et il fallait s`assurer que les sites stratégiques soient toujours alimentés", a expliqué à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
Effective depuis le 19 janvier, la réquisition pourrait durer deux mois, a-t-il ajouté.
Une source à la CIE a cependant réfuté sous couvert d`anonymat tout problème technique: "il n`y a pas de turbine en panne", a-t-elle assuré à l`AFP.
La CIE est une société privée chargée de produire, distribuer et commercialiser l`électricité ivoirienne, tandis que l`Etat ivoirien est propriétaire des infrastructures et chargé de leur entretien et de leur développement.
La source à la CIE a en outre affirmé que les coupures de courant survenues dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du pays étaient des "coupures intentionnelles effectuées à partir du +dispatching+".
Ces coupures avaient été enregistrées dans plusieurs villes du nord, contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) alliée à Alassane Ouattara, ont indiqué des habitants à l`AFP, notamment à Bouaké, fief des FN.
M. Don Mello a évoqué des "problèmes techniques" dans la zone et exclu toutes coupures volontaires.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, se livrent à un bras de fer.
Mercredi, le camp Gbagbo a ordonné la "réquisition" des agences en Côte d`Ivoire de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO), et son rival a répliqué en annonçant leur "fermeture".
Le gouvernement Gbagbo a "décidé de la réquisition" du centre de gestion centralisé de la CIE, situé à Abidjan, "pour des raisons de sécurité nationale", indique la direction de la compagnie dans un communiqué.
Ce centre, baptisé "dispatching", "représente la tour de contrôle indispensable au bon fonctionnement du système et à l`alimentation continue de toute la clientèle", précise-t-elle.
"Une turbine devait rentrer en réparation. Cela allait réduire l`électricité sur le réseau et il fallait s`assurer que les sites stratégiques soient toujours alimentés", a expliqué à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
Effective depuis le 19 janvier, la réquisition pourrait durer deux mois, a-t-il ajouté.
Une source à la CIE a cependant réfuté sous couvert d`anonymat tout problème technique: "il n`y a pas de turbine en panne", a-t-elle assuré à l`AFP.
La CIE est une société privée chargée de produire, distribuer et commercialiser l`électricité ivoirienne, tandis que l`Etat ivoirien est propriétaire des infrastructures et chargé de leur entretien et de leur développement.
La source à la CIE a en outre affirmé que les coupures de courant survenues dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du pays étaient des "coupures intentionnelles effectuées à partir du +dispatching+".
Ces coupures avaient été enregistrées dans plusieurs villes du nord, contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) alliée à Alassane Ouattara, ont indiqué des habitants à l`AFP, notamment à Bouaké, fief des FN.
M. Don Mello a évoqué des "problèmes techniques" dans la zone et exclu toutes coupures volontaires.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, se livrent à un bras de fer.
Mercredi, le camp Gbagbo a ordonné la "réquisition" des agences en Côte d`Ivoire de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO), et son rival a répliqué en annonçant leur "fermeture".