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Politique Publié le samedi 29 janvier 2011 | Nord-Sud

Ban Ki-moon depuis Davos - “J`appelle le camp Gbagbo à respecter la volonté du peuple”

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon hausse à nouveau le ton contre le camp Gbagbo dont il a demandé le départ du pouvoir, hier, lors d'une conférence de presse en Suisse.

L'impasse politique qui s'étend en Côte d'Ivoire tient certainement en haleine la communauté internationale. Elle qui a déjà déployé de nombreux moyens de pression, montre des signes d'impatience. En témoigne la sortie interpellatrice du Secrétaire général des Nations Unies. Pour la énième fois, en effet, depuis le déclenchement de la crise post-électorale, début décembre, le numéro un de l'Onu, Ban Ki-moon, appelle le leader de la majorité présidentielle (Lmp) à « respecter la volonté » des Ivoiriens. « J'appelle une nouvelle fois le camp de Gbagbo à respecter entièrement la volonté du peuple ivoirien », a-t-il déclaré à Davos lors d'une conférence de presse. Ban Ki-moon, présent au Forum économique, mondial dans l'est des Alpes suisses, s'est dit aussi préoccupé par la divergence de vues au sein de l'Union africaine (UA). Elle ne devrait pas s'écarter de l'option première d'obtenir le « départ » de Laurent Gbagbo, a-t-il dit, soucieux selon lui de la stabilité socio-politique en Côte d'Ivoire et dans la sous-région africaine.
Le Secrétaire général fait une telle sortie à la veille du sommet de l'Union africaine, dimanche, à Addis-Abeba (Ethiopie) où le dossier ivoirien sera amplement discuté. Avant ce rendez-vous de la vérité, dont dépend l'issue de l'impasse en Côte d'Ivoire, des chefs d'Etat affichent un optimisme pour l'option militaire en vue de « déloger », disent-ils, le régime Gbagbo. En face, d'autres chefs d'Etat et de gouvernements, notamment de l'Est et du Sud du continent, qui prônent la voie du dialogue, jugée sans intérêt par le camp d'Alassane Ouattara. Le président français Nicolas Sarkozy est attendu à ce sommet hautement décisif dans l'histoire de la Côte d'Ivoire.
Le 17 décembre déjà à New York, le Sg de l'Organisation internationale avait avec la même fermeté réclamé le retrait de M. Gbagbo. Sans obtenir gain de cause. « Les efforts de Laurent Gbagbo et de ses partisans pour conserver le pouvoir et ignorer la volonté du peuple ne peuvent être laissés sans réponse. Je l'appelle à se retirer et à permettre à son successeur élu de prendre ses fonctions sans entrave supplémentaire », avait-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York. A l'occasion, il précisait que « toute autre solution serait une parodie de démocratie et de l'Etat de droit », parlant des voies de résolution du conflit ivoirien.

Bidi Ignace avec Afp
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