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Politique Publié le lundi 31 janvier 2011 | L’expression

Accusée de lutter pour l’arrivée de l’Ecomog - Des responsables d’Ong féminines sont à tort accusées d’être parties en Ethiopie pour solliciter l’arrivée de l’Ecomog

© L’expression
Sommet de L`Union africaine (UA) a Addis Ababa
Le Président Sud-Africain, Jacob Zuma (doirte) parle avec le Premier ministre du Kenya Raila Odinga (centre)
Elles tombent des nues. Les femmes leaders de la société civile ivoirienne en formation se voient accusées d’être parties faire du lobbying pour l’arrivée de l’Ecomog. Passé le temps de l’émotion, la délégation tient à clarifier les choses. Il ressort que c’est dans le cadre de la construction de la paix et du renforcement de la cohésion sociale que des femmes leaders de la société civile ivoirienne étaient à Addis-Abeba du 24 au 27 janvier. Cela à l’invitation de l’Ong Femmes Africa Solidarité(FAS) basée à Dakar, pour assister à la conférence du Gimac (Gender is my agenda compaign) et pour une formation de haut niveau en négociation et médiation pour la résolution des conflits. « Le GIMAC qui fait la promotion du genre (femme/homme), reconnu au plan international, a décidé de faire le renforcement des capacités des femmes africaines. Les membres de la délégation, que nous sommes, interviennent depuis le début en Côte d’Ivoire, dans le processus de paix », explique la délégation. A ce titre, elles ont, avant leur départ au pays de Haïlé Sélassié, rencontré les femmes du Rhdp, celles de Lmp et les forces de défense et de sécurité(Fds). Les participantes audit atelier, comme d’habitude avant chaque session, ont préparé le sommet en faisant des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants pour les chefs de l’Etat. Elles ont bénéficié d’une formation de haut niveau pour une meilleure implication dans la résolution de la crise ivoirienne. Ces femmes se disent surprises et choquées par l’accusation portée par un journal proche du pouvoir, reprise par la télévision ivoirienne première chaîne sans vérification. A leurs yeux, cela participe de la volonté de leurs détracteurs de les livrer à la vindicte populaire dans un contexte marqué par la passion. « Nous tenons à souligner la noble mission que nous nous sommes assignée en tant que mères et Ivoiriennes. Notre neutralité ne souffre d’aucun doute pour mener à bien cette mission au plan national dans cette situation sensible ». Peut-on lire dans une déclaration destinée à la presse. Cela n’entame pas pour le moment la farouche volonté de poursuivre leurs activités dans le but de ramener l’unité nationale, gage d’une paix durable.

Mamadou Doumbes
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