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Politique Publié le lundi 31 janvier 2011 | Le Mandat

Négociations dans la crise post-électorale/ L’ONU formelle: “Pas de partage de pouvoir en Côte d’Ivoire”

Le Conseil de Sécurité et Paix de l’UA a passé au peigne fin, au cours de sa rencontre du vendredi 28 janvier dernier, la crise ivoirienne. Les Chefs d’Etat de l’Union Africaine, qui ont proscrit tout usage de la force, proposent une solution pacifique. Un partage du pouvoir est même envisagé. Une option qui ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté internationale. Selon de hauts responsables de l’ONU, tout partage du pouvoir en Côte d’Ivoire entre Alassane Ouattara, Président légitime et son rival le Président sortant, Laurent Gbagbo est exclu. « La question du partage du pouvoir ne se pose pas », a déclaré le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix, Alain Leroy. Il s’exprimait en marge du 16ème Sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba, et dont la Côte d’Ivoire est l’un des principaux sujets. « L’UA, la Cédéao et l’ONU ont été parfaitement claires là-dessus et ont réaffirmé que M. Ouattara est le Président légitimement élu de Côte d’Ivoire. Les chiffres des résultats sont clairs, il n’est pas question de partage du pouvoir », a-t-il souligné. Pour M. Leroy, il ne peut y avoir qu’un seul Président, Alassane Ouattara qui est reconnu. S’agissant de la possibilité de la formation d’un gouvernement d’ouverture, le haut fonctionnaire de l’Onu a tenu à préciser que la décision revenait au Président de la république élu par les Ivoiriens « C’est à M. Ouattara de fixer les proportions des différents partis au sein d’un éventuel gouvernement d’unité nationale ». Soutenant cette idée de Alain Leroy, le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a quant à lui, appelé au respect de la volonté du peuple. « Je pense qu’un partage du pouvoir en Côte d’Ivoire ne devrait pas avoir lieu. Si vous entendez respecter la volonté du peuple ivoirien » Choï Yong-Jin, Envoyé spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire d’ajouter ; « La signification de toute élection serait remise en question, si nous acceptions un partage du pouvoir. En Côte d’Ivoire, les résultats de l’élection (présidentielle du 28 novembre) sont très clairs. Il n’y a aucune place pour le doute ».
JN
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