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Diplomatie Publié le lundi 31 janvier 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Chronique diplomatique - Profession : Journalistes mal formés - Nationalités : Ivoiriennes et Européennes

En Côte d’Ivoire, depuis plusieurs années, il est question de la presse et de l’information qui, aujourd’hui font place à deux redoutables problèmes : l’excès d’informations, et les journalistes mal formés. Dans notre recherche scientifique, le ‘’mal’’ est plus intéressant dans la presse ivoirienne, où les journalistes écrivent ce qu’ils n’ont pas vu. Ou encore, ils écrivent ce qu’ils ne savent pas. Un véritable exercice de haute voltige, dont seule la presse ivoirienne a le secret. C’est dire en toute sincérité que l’espace du métier de la presse en Côte d’Ivoire est encombré par des ‘’forces interférences’’ de plus en plus gênante, que le ministre ivoirien de la communication, Ouattara Gnonzié du gouvernement Aké M’gbo doit ‘’voir’’ avec soin. En Côte d’Ivoire, il y a la presse, mais pas de journalistes. Dans ce cas, il n’y a plus d’informations qualitatives. Depuis plusieurs années, les journalistes ivoiriens toutes tendances confondues, agissent comme ils pensent. Et, depuis plusieurs années, la presse écrite ivoirienne répond elle-même, et toujours, au discrédit de sa propre fonction. Une ‘’promesse’’ qu’elle tient depuis la libéralisation de l’espace de la presse écrite en Côte d’Ivoire. Le résultat insupportable, fait aujourd’hui très mal à l’ambition de développement de sa côte d’Ivoire. Un ‘’mal’’ aujourd’hui, qui donne à la presse ivoirienne, le statut de ‘’mauvais médiateur’’ dans tout ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire. Des conséquences que la presse ivoirienne, elle-même n’a pensée : des difficultés politiques, économiques, sociales pour la Côte d’Ivoire, les stratégies financières dans les entreprises ivoiriennes de presse sont inefficaces. Et les journaux se vendent peu. Et, peut-être, à terme, ces difficultés psychologiques, ou financières peuvent conduire les entreprises de presse ivoirienne à ‘’dégraisser’’ leur système de gestion inévitable. Et le mal est là, dominant la presse ivoirienne mal en point. A l’analyse, dans le métier de la presse, et pour les journalistes bien formés, il est très rare, voire impossible, d’agir comme on pense. Chez les journalistes bien formés, on informe et on écrit ce qu’on voit. Les faits… Rien que les faits. Les journalistes biens formés, dominent toutes les circonstances de leur métier, sans jamais se faire imposer les détails et les urgences du sujet, ou de l’information à traiter. Mais aujourd’hui, ce talent distingué du métier de la presse n’existe plus en Côte d’Ivoire, dominée par l’excès d’informations, véhiculés par des journalistes mal formés. Chose curieuse. Ce dérapage du métier de la presse a atteint l’Europe et ses journalistes. L’excès d’informations, manipulations. Aujourd’hui, en Europe, on y trouve tout. Et il ya moins de meilleurs journalistes. Le traitement fait aux informations, surtout en provenance d’Afrique, sont ‘’manipulées’’ comme des faits divers, en raison de la ‘’bonne ou mauvaise’’ relation de Paris, Londres, Washington, avec Tripoli, Abidjan, Harare, Alger, Dakar, Niamey. A mon avis, dans le métier de la presse, c’est le plus mauvais processus d’informer, ou les radios européennes font place aux informations insolites, manipulées à partir des sources douteuses, et éliminent les informations originales. Les vraies informations. Dans cette jungle de radios internationales, aux informations peu crédibles, à tendance à déstabiliser l’Afrique, à privilégier les intérêts des grandes puissances, que faut-il faire ? Qui écouter ? Tout ce que je sais, ces journalistes qui traitent l’information comme ils pensent, sont mal formés. Conséquences : les grandes radios européennes d’information, ont toujours mal évalué ‘’l’information africaine’’ et le ‘’savoir établi’’ de leurs auditeurs africains. Paris, Londres, Washington, les journalistes continuent de gérer les informations africaines comme des faits divers, parfois, avec critères d’analyses manipulées et dépassées. Pour dire que, les journalistes de la vaste information en Europe, sont aussi mal formés. Le réflexe et la réflexion sont loin dans leur opération du ‘’choix’’ de l’information… surtout cohérentes et vraies. Quand on écoute, parfois les ‘’grandes’’ radios européennes, il y a énormément de dangers d’informer. On se débarrasse d’une importante nouvelle au Proche-Orient, pour faire place à une surabondante information inutile en Afrique, toujours déséquilibrées. Même dans ce mauvais ‘’choix’’ on sent le reflet et la sensibilité du journaliste européen mal formés. Comment peut-on ‘’ouvrir’’ un journal-radio, antenne africaine, par la détention de deux journalistes français en Afghanistan ? En clair, tout cela donne prise au phénomène de journalistes mal formés en Europe et en Côte d’Ivoire. Une réalité tragique, loin de la crédibilité, à Paris, Londres, et Washington.
Par Ben Ismaël

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