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Politique Publié le lundi 31 janvier 2011 | Le Patriote

Faits marquants : L’Armée souillée

© Le Patriote Par Emma
Promotions dans l`armée - Le CEMA préside la cérémonie d`arrosage du galon du général de division Guiai Bi Poin Georges
Mercredi 11 août 2010. Abidjan. Siège du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos). La cérémonie se déroule en présence de nombreuses personnalités dont le Directeur général de l`Economie, le doyen de la faculté de criminologie de l`Université de Cocody, le général de corps d`armée Philippe Mangou, le général de brigade Detoh, commandant des forces terrestres
La situation est triste à pleurer. Partout, elle se fait respecter. Il y a même des endroits où en
être un élément est très honorable. Beaucoup d’anciens issus d’elle sont parfois de véritables
héros. Elle incarne la force, la puissance d’un pays. Par elle, l’on respecte le peuple qui lui
donne vie. L’Armée, car c’est d’elle qu’il s’agit, est cette grande Muette dont le nom rythme
(presque) partout avec vertu. Partout, mais pas en Côte d’Ivoire. Ici, la refondation et son
chef, le plus grand défenseur de la dignité africaine, a détourné l’Armée nationale de sa
mission fondamentale. L’enfant de pasteur qui lui sert de chef a poussé la soumission jusqu’à
aller accepter que ses troupes trucident les populations au lieu de les protéger. En dix ans
d’exercice, ses compagnons et lui ont fait plus que les forces ennemies. Ils ont tué, tué et tué
des Ivoiriens. Des civils. Des hommes et femmes sans défense. Les massacres de ces êtres qui
n’avaient que leurs pleurs et supplications pour se défendre lui ont valu étoiles sur étoiles.
Quant à la Grande Muette, elle n’a absolument rien gagné en notoriété. Malheureusement, le
chef et sa refondation ont poussé le bouchon de la souillure encore plus loin. Ils ont réussi à
transformer les militaires en agents de sécurité des bandits de grand chemin. Sous la
protection de leurs canons, les socialistes à l’ivoirienne ont vidé les caisses de l’Etat.
Récemment, ils ont braqué des banques primaires et la banque des banques. Ils ont emporté et
manipulé des milliers de milliards de nos francs. Des trésors qui appartiennent au bon peuple
de Côte d’Ivoire. Les hommes en armes, payés pour veiller sur leurs vies et leurs biens, se
sont mués en complices de leurs détrousseurs. L’Armée ne joue plus le rôle qui a toujours été
le sien. Elle est passée, totalement, de l’autre côté de la barrière. Elle a donné dos au peuple.
Du moins, elle a opté de lui faire face, baïonnettes au canon. Désormais, ce qui est bon pour
le peuple n’est plus la préoccupation de la Grande Muette. Sous le regard sévère du
bénéficiaire des étoiles filantes, elle ne marche plus que pour le refondateur en chef et ses
séides. Le bon peuple de Côte d’Ivoire aimerait bien être à la place de sa consœur de Tunisie.
Là-bas, après quelques tirs sur les manifestants qui ont fait une soixantaine de morts, l’alter
ego de l’enfant de pasteur a, sagement, conseillé au prince régnant de rétrocéder le pouvoir.
Aujourd’hui, le peuple tunisien respire le grand air de la liberté. Sa Grande Muette est
devenue une héroïne nationale. Par son choix, la Grande Muette tunisienne a mis son pays sur
l’orbite du développent et du bien-être pour une période respectable. Evidemment, ce n’est
pas au fils de pasteur que l’on demanderait pareil sacrifice. Dommage pour le bon peuple de
Côte d’Ivoire !

Raoul Mapiéchon
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