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Politique Publié le lundi 31 janvier 2011 | Soir Info

Sommet sur la Côte d’Ivoire à Addis-Abeba : Le manque de courage de l’UA

© Soir Info
Sommet de L`Union africaine (UA) a Addis Ababa
Le président zimbabwéen, Robert Mugabe (G) arrive le Janvier 28 2011, à la 16e session ordinaire de l`Union africaine dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba
L’organisation continentale, à travers son organe en charge des questions de sécurité et paix « Conseil de paix et de sécurité (CSP) de l’Union africaine (UA) a réaffirmé le samedi 29 janvier 2011, la victoire du Dr Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle qui l’a opposé le 28 novembre 2010 au président Laurent Gbagbo. (…) « Le Cps réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251 ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252 ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que le communiqué de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme président élu à l’issue du scrutin du 28 novembre 2010 sur la base des résultats confirmés par le représentant spécial du Sg des Nations-Unis conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007 et aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinées par la Cedeao, l’Ua et les Nations-Unies ». Une fois de plus, l’UA a semblé avoir parler, sans rien dire de concret. Elle a reconnu, presque du bout des lèvres, la victoire de Ouattara, sans être ferme à l’endroit de Gbagbo, dans le communiqué du Cps. Une attitude qui s'apparente à un manque de courage. L’Ua s’est gardée d’une quelconque injonction à l’endroit de Laurent Gbagbo pour lui demander de céder le pouvoir. Tout comme elle a refusé de trancher sur la question d’une intervention militaire, pour installer Alassane Ouattara, comme le souhaitait ardemment son Premier
ministre Guillaume Soro qui a fait campagne dans ce sens auprès des chefs d’Etat africains. La fermeté affichée, au départ, notamment par l’Ua et la Cedeao s’est aujourd’hui quelque peu émoussée, au point que les dirigeants africains n’ont pu adopter une position commune. Néanmoins, l’UA s’est accordé un temps de négociations qui devraient être menées par un « panel » de cinq chefs d’Etat africains, issus des cinq grandes régions du continent. Avant même l’entame de cette mission, M. Jean Ping, le président de la commission a coupé court à toute spéculation quant à l’objectif des « panelistes » de l’Union africaine. Dans une déclaration faite samedi à Addis-Abeba, il a clairement fait savoir qu’il ne s’agit pas de remettre en cause les résultats du scrutin du 28 novembre 2010, qui donnent vainqueur a Alassane Ouattara. « L’UA va mettre en place un panel de cinq chefs d’Etat représentant les différentes régions du continent, chargé de présenter d’ici un mois des décisions « contraignantes ». Il s’agit ainsi d’amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir » dans le pays « par la négociation », a déclaré samedi le président de la Commission de l’UA Jean Ping ». La décision du CPS a été prise après avoir entendu le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, le président Goodluck Jonathan du Nigeria, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré en sa qualité de «
facilitateur » dans le conflit ivoirien et enfin James Victor Gbeho, président de la Commission de la Cedeao.

Armand B. DEPEYLA
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