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Politique Publié le mercredi 2 février 2011 | Le Mandat

Bouaké /Crise postélectorale : Les FN suggèrent que l’école ferme jusqu’à une sortie définitive de crise

Le délégué général des Forces Nouvelles de la Vallée du Bandama, Kouadio Kouamé, a initié le lundi dernier, une rencontre d’information sur la situation de l’école en zone CNO dans la crise post-électorale que traverse la Côte d’Ivoire.
Cette rencontre qui avait pour objectif principal de donner la position des Forces Nouvelles sur la situation de l’école en zone Cno a enregistré la présence du Secrétaire général de Préfecture, des responsables du RHDP, de tous les partenaires de l’Education Nationale, notamment les Directeurs régionaux et départementaux de l’Education Nationale, des enseignants et des parents d’élèves.
Pour Kouadio Kouamé, il est légitime pour les parents de s’interroger sur l’avenir de leurs enfants, vu la situation socio-politique qui prévaut depuis le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Après avoir fait l’historique du fonctionnement de l’école depuis 2002, le conférencier a montré la détermination des Forces Nouvelles de maintenir l’école en zone CNO, d’où la création en 2004 du Comité Ecole et Examen (C2E) dont on connaît les résultats en faveur de l’école en zone CNO.
Selon le délégué général des FN de la Vallée du Bandama, la situation de l’école en zone CNO, bien qu’elle relève d’un ordre académique, est intimement liée à la crise politique. Pour lui, il ne s’agit pas de dire aux enfants d’aller à l’Ecole quand on ne sait pas qui va valider les résultats.
Pour les Forces Nouvelles qui demeurent loyales au Président élu par les Ivoiriens, Alassane Ouattara, les mots d’ordre du Premier ministre Guillaume Soro appelant les fonctionnaires à ne pas collaborer avec le gouvernement Gbagbo sont toujours d’actualité.
« L’école demeure fermée jusqu’à ce que la situation politique soit réglée. Si le problème politique est réglé, la situation politique est réglée définitivement », a martelé l’inspecteur Kouadio Kouamé tout en invitant l’assemblée à attendre que le ministre de l’Education Nationale, Madame Kandia Camara, vienne communiquer sur le volet de l’école après le Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba.
Cependant, Kouadio Kouamé a expliqué qu’une exception a été faite aux écoles privées qui sont autorisées à ouvrir pour la seule raison que les parents d’élèves menacent de se faire rembourser les frais scolaires versés pour l’éducation de leurs enfants, alors que la majeurs partie de ces frais a été déjà utilisée pour le paiement des salaires des enseignants.
Après l’intervention du délégué général des FN, certains interlocuteurs ont pris la parole pour des éclaircissements ou des additifs. Notamment Bakayoko Namory, parent d’élève et membre du Bureau Départemental des Enseignants Républicains.
Selon lui, vu que 75 enseignants ont été suspendus de la Fonction publique, la reprise de l’Ecole en zone CNO constituerait une trahison des différents mots d’ordre du gouvernement et une trahison envers les camarades victimes de la barbarie politique orchestrée par M. Gbagbo Laurent.
Aussi, un appel a été lancé aux différents responsables de l’Education Nationale en zone CNO de ne pas se rendre complices des affres du pouvoir moribond de Gbagbo Laurent. Notamment, le versement à Abidjan par certains censeurs ou économes d’écoles en zones CNO des frais d’examens.


Dh De Brazza
(Correspondant Regional)


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