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Politique Publié le mercredi 2 février 2011 | Le Mandat

Résolution de la crise post-électorale : La patience, nécessaire pour installer le Président Ouattara

© Le Mandat Par Aristide
Crise post-électorale : Le Président Alassane Ouattara a reçu le président de l`Union africaine, Bingu wa Mutharika, Président du Malawi
Mardi 25 janvier 2011. Abidjan, Hôtel du Golf
En décembre dernier, le Président démocratiquement élu, le Dr Alassane Ouattara, avait promis aux Ivoiriens qui l’ont massivement voté à l’élection du 28 novembre dernier, que leurs souffrances dues à la confiscation de son pouvoir par son rival Laurent Gbagbo, allaient prendre fin avant la fin de l’année 2010. Le mois de décembre 2010 est passé sans que Gbagbo quitte le Palais présidentiel. Puis il a promis en finir avant la fin du mois de janvier 2011. Ce mois de janvier aussi vient de s’écouler avec une mise en place d’un panel de 5 chefs d’Etat africains par l’UA qui s’est donné encore 1 mois pour rendre son verdict. L’impatience gagne les populations. Elles appellent le Président Ouattara et la communauté internationale à utiliser la force légitime pour chasser le dictateur Gbagbo du Palais. Car, elles ne croient plus en une résolution de la crise post-électorale par la négociation avec Gbagbo. "Il a roulé tout le monde dans la farine pendant 10 ans avant d’organiser ces élections. Il ne peut pas perdre et conserver le Palais présidentiel plus de deux mois et qu’on lui en rajoute un autre. Nous sommes fatigués", s’indignent certains électeurs du Président Alassane Ouattara. Et c’est tout à fait raisonnable.
Cependant, il y a des raisons de croire en la méthode Ouattara dans la résolution de cette crise post-électorale. Cette méthode qui découle de l’essence même de l’Houphouëtisme dont il se réclame: le dialogue et les relations. C’est pourquoi, en lisant ces mots provenant de sa cellule de communication, nous constatons que le Président Ouattara a des raisons de privilégier le dialogue et ses relations pour faire partir Laurent Gbagbo du Palais. "Le sommet de l’UA a reconnu, une fois de plus le Président ADO comme étant le Président de la République de Côte d’Ivoire. L’UA a désigné 5 Chefs d’Etat dont Blaise Compaoré, pour venir négocier pendant 1 mois avec Gbagbo, afin qu’il cède la place au Président Alassane Ouattara. Selon les proches du Président ADO, il est préférable de patienter car en cas de refus du camp Gbagbo, de nouvelles sanctions encore plus insoutenables seront enclenchées", a écrit le Centre d’informations et de Communication du RHDP, avant d’ajouter que "face à tout ce qui se dit et se décidera avec les résolutions du panel des Chefs d’Etat, gardez votre sérénité et sachez que personne ne nous arrachera notre victoire. Nous sommes très enracinés. ADO est et restera le seul Président élu de la Côte d’Ivoire. Nous continuerons de frapper Gbagbo de sanctions jusqu’à ce qu’il tombe tout honteux. En plus nous vous rassurons qu’avec ou sans l’UA, nous avons toutes les capacités et les moyens de déloger Gbagbo. Donc, comprenez que c’est parce que nous ne voulons pas verser de sang des Ivoiriens comme il le fait. Alors, ayons confiance en ADO, car rien ne peut plus l’ébranler. Nous vivons les derniers soubresauts d’un pouvoir dictatorial qui ne veut pas mourir seul. C’est dans la confiance et l’unité renforcée que nous réussirons".
Ce message d’espoir transmis par le Centre de Communication du RHDP, la suite des événements est très claire et rassurante. Il y a des raisons de croire en la méthode Ouattara pour amoindrir les souffrances des populations dues au brigandage électoral de Gbagbo Laurent. Car, si les Ivoiriens ont subi tous les malheurs sous l’ère des frontistes pendant 10 longues années. Un mois passera très vite et on oubliera aussi vite l’ère calamiteuse de Gbagbo et ses affidés. "La patience est un chemin d’or", dit l’adage.

Guy TRESSIA
guy_tressia@yahoo.fr

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