Avocat au barreau d’Abidjan, Me Idrissa Soro a été commis, par la Coalition ivoirienne pour la protection des Journalistes (CIPJ), à la défense des deux confrères de la Télévision Notre Patrie de Bouaké (Aboubacar Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopes) détenus depuis le 28 janvier dans les locaux de la Brigade de recherche. Au terme d’une visite à ses clients, Me Soro que nous avons joint hier mardi 1er février 2011 au téléphone après avoir fait le point sur l’état de ses clients, réclame leur relaxe pure et simple.
Vous sortez d’une rencontre avec vos clients. Comment se portent-ils ?
J’ai trouvé des clients très mal au point. Ils ont été l’objet de sévices corporels dégradants. Ils portent entre autres sévices, des brûlures de mégots de cigarettes et des blessures suite à des coups de cross de kalach et de matraques. Leurs droits en tant que détenus sont bafoués. Ils sont mal en point. C’est pourquoi, nous avons introduit une demande de mise en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête, qui selon ce qui nous a été rapporté est en cours.
Que reproche-t-on exactement à vos clients ?
Le chef d’accusation qui nous a été notifié est celui de rébellion, d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour nous, un tel chef d’accusation n’est pas établi. Il n’est pas fondé et nous avons espoir que le droit sera dit pour que ces journalistes arrêtés dans l’exercice de leur fonction recouvrent la liberté.
Sur quelles bases vous fondez-vous pour dire que le chef d’accusation est inapproprié ?
Ce sont les éléments du dossier. Il a été saisi sur mes clients des cassettes Cd, des films et des appareils d’enregistrement. Ce ne sont pas des équipements de guerre. Mais plutôt des outils de travail pour lequel, ils sont venus à Abidjan. Ces éléments ne peuvent en aucun cas étayer la thèse de complot contre l’Etat, contre les institutions républicaines. Le dossier est vide. Ce sont des journalistes reconnus comme tels, qui ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient sur un site de reportage (hôtel du Golf) pour y exercer leur activité professionnelle. Ici, nous ne sommes ni dans le cas d’un délit de presse ni de délit de droit commun. C’est plutôt une violation de la liberté de presse. Notamment de la loi qui régit l’activité journalistique dans notre pays. Ils n’ont pas été pris avec des armes ou des plans d’une attaque quelconque contre l’Etat ou contre une personnalité de ce pays. C’est pourquoi, vous verrez que si l’affaire passe au Tribunal dans un procès équitable, mes clients seront libérés pour délit non constitué. C’est pourquoi, tout notre vœu est qu’un procès équitable se tienne.
Recueillis par M.G
Vous sortez d’une rencontre avec vos clients. Comment se portent-ils ?
J’ai trouvé des clients très mal au point. Ils ont été l’objet de sévices corporels dégradants. Ils portent entre autres sévices, des brûlures de mégots de cigarettes et des blessures suite à des coups de cross de kalach et de matraques. Leurs droits en tant que détenus sont bafoués. Ils sont mal en point. C’est pourquoi, nous avons introduit une demande de mise en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête, qui selon ce qui nous a été rapporté est en cours.
Que reproche-t-on exactement à vos clients ?
Le chef d’accusation qui nous a été notifié est celui de rébellion, d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour nous, un tel chef d’accusation n’est pas établi. Il n’est pas fondé et nous avons espoir que le droit sera dit pour que ces journalistes arrêtés dans l’exercice de leur fonction recouvrent la liberté.
Sur quelles bases vous fondez-vous pour dire que le chef d’accusation est inapproprié ?
Ce sont les éléments du dossier. Il a été saisi sur mes clients des cassettes Cd, des films et des appareils d’enregistrement. Ce ne sont pas des équipements de guerre. Mais plutôt des outils de travail pour lequel, ils sont venus à Abidjan. Ces éléments ne peuvent en aucun cas étayer la thèse de complot contre l’Etat, contre les institutions républicaines. Le dossier est vide. Ce sont des journalistes reconnus comme tels, qui ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient sur un site de reportage (hôtel du Golf) pour y exercer leur activité professionnelle. Ici, nous ne sommes ni dans le cas d’un délit de presse ni de délit de droit commun. C’est plutôt une violation de la liberté de presse. Notamment de la loi qui régit l’activité journalistique dans notre pays. Ils n’ont pas été pris avec des armes ou des plans d’une attaque quelconque contre l’Etat ou contre une personnalité de ce pays. C’est pourquoi, vous verrez que si l’affaire passe au Tribunal dans un procès équitable, mes clients seront libérés pour délit non constitué. C’est pourquoi, tout notre vœu est qu’un procès équitable se tienne.
Recueillis par M.G