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Politique Publié le mercredi 2 février 2011 | Le Patriote

Arrestation de deux journalistes de TV Notre Patrie

© Le Patriote Par DR
Presse : Le Comité pour la protection des journalistes (Cipj) engage deux avocats pour les reporters de TV Notre Patrie arrêtés à Abidjan
Abidjan. La section ivoirienne du Commitee to protect journalist (Cipj) a entrepris des démarches pour la libération des deux journalistes de "TV Notre Patrie" de Bouaké, arrêtés et incarcérés à Abidjan. Me Coulibaly Brahima (photo) et Me Soro Idrissa, les avocats présentés à la presse le mardi 1er février 2011.
Me Soro Idrissa (Avocat à la Cour) : “Ils ont subi les pires formes de torture”
“Ils sont méconnaissables, des visages tuméfiés, déchiquetés à coups de crosse, de nombreuses sutures à l`arcade sourcière, des brûlures au visage à l`aide de mégots de cigarettes, des blessures ouvertes aux dos». Les journalistes, Sanogo Aboubacar, dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de TV Notre Patrie, arrêtés le vendredi dernier au Groupement aérien de transport de Liaison (GATL) ont subi les pires formes de tortures, selon les avocats qui ont pu, dans l`après-midi d`hier, rendre visite à leurs clients. «Les détenus nous ont rapporté qu`après leur arrestation par des éléments des Forces et de défense et de Sécurité, ils ont été conduits sur un site de torture, où ils ont subi la pire forme de brimade de 18h à 22h», indique Maître Soro Idrissa. Puis de poursuivre : «le Colonel Gnaoulé qui s`occupe de l`enquête a indiqué qu`il est reproché aux deux journalistes de porter atteinte à la sûreté de l`Etat. Ils nous ont confiés que depuis qu`ils ont été transférés à la brigade de recherche, ils n`ont fait l`objet d`aucun traitement inhumain». Un collectif d`avocats conduit par Maître Soro Idrissa et Maître Coulibaly Brahima suit le dossier qui, dit-on, est spécialement aux mains du Chef d`Etat-major Philippe Mangou. Les organisations de défense des droits de journalistes, Reporters Sans Frontières et le Comité Ivoirien pour la protection des journalistes ont exigé la libération immédiate des prévenus.
Il ne reste qu`aux organisations professionnelles des médias en Côte d`Ivoire à parler d`une même voix pour exiger, comme ce fut le cas de Théophile Kouamouo et ses collègues dans l`affaire de l`enquête sur la filière café-cacao, la libération immédiate des confrères qui étaient à Abidjan pour un reportage à l`Hôtel du Golf. Et donc arrêtés dans l`exercice de leur fonction. Moussa Keita

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