Le centre d’appareillage ‘’Vivre Debout’’ a reçu, au cours de l’année 2010, environ 870 patients. Ce nombre augmente chaque année. Dr Coulibaly Abdouramane, directeur exécutif en donne les raisons.
Le nombre de personnes amputées croît de 10% chaque année. Cette révélation a été faite par Dr Coulibaly Abdouramane, médecin-éducateur et directeur exécutif de l’Ong ’Vivre Debout ‘’ qui gère le centre d’appareillage du Centre hospitalier universitaire(Chu) de Yopougon. Au cours de l’année 2010, il a reçu 870 patients. Se référant à son information, le centre d’appareillage a reçu en 2009 environ 780 personnes. Il prendra en charge en 2011, autour de 950 malades. Pour le médecin-éducateur, cette croissance est due au progrès de la société. Plus la société évolue, plus il y a une croissance de personnes amputées. En Côte d’Ivoire, à part les accidents, le diabète constitue la première cause d’handicap. Les malades de diabète sont de plus en plus amputés pour sauver leur vie. Aussi, le traitement de l’ulcère de burili laisse des séquelles qui sont pour la plupart les amputations selon lui. Les accidents de circulation sont en train d’être un gros pourvoyeur d’handicap. Au titre de l’année 2009, Les sapeurs-pompiers d’Abidjan ont dénombré, 4321 cas d’accidents de la circulation. Le parc automobile de la Côte d’Ivoire ayant augmenté, le risque d’accidents avec. Pour éviter les accidents de la circulation, il y a des facteurs qui entrent en ligne de compte. « Il faut que le conducteur ne conduise pas en état d’ébriété, que le véhicule et la route soient en bon état », a-t-il indiqué. L’évolution technologique, l’utilisation d’appareils électroménagers (machines à laver) ou industriels cause des accidents qui nécessitent des amputations. En un mot, tout homme est un potentiel handicapé. ‘’Vivre débout’’ a besoin de subventions et de bourses d’étude pour permettre aux techniciens de se former en Europe selon son directeur exécutif. « Nos patients sont pour la plupart démunis. Et nos appareillages sont vendus à moindre coût. Il nous faut des subventions, sinon nous serons obligés de prendre certaines mesures, telles qu’augmenter les coûts», a-t-il prévenu. Pour finir, Dr Coulibaly, en bon médecin, a invité les malades du diabète, sujets les plus exposés à l’amputation à se faire suivre médicalement et à respecter les consignes de médecins.
Adélaïde Konin
Le nombre de personnes amputées croît de 10% chaque année. Cette révélation a été faite par Dr Coulibaly Abdouramane, médecin-éducateur et directeur exécutif de l’Ong ’Vivre Debout ‘’ qui gère le centre d’appareillage du Centre hospitalier universitaire(Chu) de Yopougon. Au cours de l’année 2010, il a reçu 870 patients. Se référant à son information, le centre d’appareillage a reçu en 2009 environ 780 personnes. Il prendra en charge en 2011, autour de 950 malades. Pour le médecin-éducateur, cette croissance est due au progrès de la société. Plus la société évolue, plus il y a une croissance de personnes amputées. En Côte d’Ivoire, à part les accidents, le diabète constitue la première cause d’handicap. Les malades de diabète sont de plus en plus amputés pour sauver leur vie. Aussi, le traitement de l’ulcère de burili laisse des séquelles qui sont pour la plupart les amputations selon lui. Les accidents de circulation sont en train d’être un gros pourvoyeur d’handicap. Au titre de l’année 2009, Les sapeurs-pompiers d’Abidjan ont dénombré, 4321 cas d’accidents de la circulation. Le parc automobile de la Côte d’Ivoire ayant augmenté, le risque d’accidents avec. Pour éviter les accidents de la circulation, il y a des facteurs qui entrent en ligne de compte. « Il faut que le conducteur ne conduise pas en état d’ébriété, que le véhicule et la route soient en bon état », a-t-il indiqué. L’évolution technologique, l’utilisation d’appareils électroménagers (machines à laver) ou industriels cause des accidents qui nécessitent des amputations. En un mot, tout homme est un potentiel handicapé. ‘’Vivre débout’’ a besoin de subventions et de bourses d’étude pour permettre aux techniciens de se former en Europe selon son directeur exécutif. « Nos patients sont pour la plupart démunis. Et nos appareillages sont vendus à moindre coût. Il nous faut des subventions, sinon nous serons obligés de prendre certaines mesures, telles qu’augmenter les coûts», a-t-il prévenu. Pour finir, Dr Coulibaly, en bon médecin, a invité les malades du diabète, sujets les plus exposés à l’amputation à se faire suivre médicalement et à respecter les consignes de médecins.
Adélaïde Konin
