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Politique Publié le lundi 7 février 2011 | Le Patriote

Interview / Ally Coulibaly (ambassadeur de Côte d’ivoire en France) : “Il n’y a pas d’impérialisme colonial en Côte d’Ivoire”

Son excellence Ally Coulibaly ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, était l’invité l’émission de la chaîne de télé TV5 « Et si vous me disiez toute la vérité ». L’invité de marque de l’animatrice, Denise Epote a détruit avec la force de l’argument, tous les piliers de l’industrie du mensonge que Laurent Gbagbo tente de mettre en place. Dans cet entretien, SEM Ally Coulibaly dit toutes les vérités sur la forfaiture et les massacres commis par Gbagbo et ses séides.

Question : Dix semaines après le second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire, les médiations se suivent et se ressemblent, car elles n’ont eu aucun effet, sur la résolution de cette crise post-électorale. Vous êtes le nouvel Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, quelle analyse faites-vous de ces médiations successives qui ne débouchent sur rien ?

Ally Coulibaly : il est vrai que ces différentes médiations se sont avérées infructueuses, puisque Laurent Gbagbo s’obstine à rester au pouvoir. Il ne veut pas se plier à la volonté du peuple ivoirien qui a Choisi, le Docteur Alassane Ouattara comme son président. C’est lui qui a été élu démocratiquement comme président de la République. C’est un fait incontestable. Et voilà que par des méthodes illégales Laurent Gbagbo, indument, se maintient ou pouvoir. Le président de la République a voulu donner toute sa chance à la paix, et c’est la raison pour laquelle il a accepté toutes ces médiations, pour donner toutes les garanties d’une sortie honorable à Laurent Gbagbo.

Et a offert des garanties, de paix, de sécurité et de dignité à Laurent Gbagbo, parce que son objectif c’est d’éviter qu’il y ait des morts en Côte d’Ivoire. Le président Ouattara ne veut pas enjamber des cadavres pour accéder au pouvoir, il ne veut pas gouverner sur un champ de ruine.

Q : Qu’est-ce que vous attendez de cette nouvelle médiation, alors que les chefs d’Etat qui composent la délégation de cette nouvelle équipe de médiation n’ont tous presque pas la même lecture de la situation poste électorale ?

A.C : Une chose qui est claire, c’est que l’UA confirme que c’est M. Alassane Ouattara qui est le président élu de Côte d’Ivoire. C’est un fait important, il y a déjà une feuille de route qui est formelle.

Il s’agira pour cette médiation, d’examiner les conditions de départ de Laurent Gbagbo. Et le président de la République qui est un homme épris de paix et de dialogue, dit : je suis prêt à faire en sorte que Laurent Gbagbo parte de manière pacifique. Il ne sert à rien de faire un décompte de nombre de morts, il vaut mieux explorer toutes les voies et faire en sorte que Laurent Gbagbo, l’usurpateur consente à quitter le pouvoir. Nous osons espérer que cette nouvelle médiation va aboutir.

Q : qu’est-ce qu’il faut attendre de plus de cette médiation qui rendra sa copie dans un mois, quand on sait que depuis plus de dix semaines, on n’a abouti à rien et on est toujours dans l’impasse ?

A.C : Il y a une vérité. Alassane Ouattara a été élu président de la République de Côte d’Ivoire, avec un écart de huit points. Cela est un fait établi. On ne peut s’opposer à une initiative pacifique, sous prétexte qu’on aboutira au même résultat. L’Afrique se rendra bien compte que les enjeux du problème en Côte d’Ivoire, se résume à un déni de démocratie orchestré par une minorité. Une minorité qui ne veut pas respecter le verdict des urnes. Tous les Africains, contrairement à ce qu’ont veut faire croire, sont du côté de l’histoire.

Q : Vous êtes d’accord avec moi que plus le temps passe, Laurent Gbagbo rallie à sa cause un certains nombre de chefs d’Etat africains ?

A.C : Je ne le pense pas, sinon je dirai que l’UA n’aurait pas reconnu la victoire du président Alassane Ouattara. Il y a eu une rhétorique de diversion pour tenter de désinformer un certains nombre de chefs d’Etat africains que la Côte d’Ivoire, est en train de tomber sous la coupe de l’impérialisme colonial, on a parlé de défense de la souveraineté, ce sont des alibis.


Si Laurent Gbagbo et ses partisans étaient plus patriotes que nous autres, s’ils étaient plus africains que nous autres, nous sommes aussi des Africains, le président Alassane Ouattara est un grand africain. Il s’est mis au service de l’Afrique pendant toute sa carrière, comme gouverneur de la BECEAO, comme directeur Afrique du Fonds monétaire Internationale. On a voulu simplement tromper l’opinion et tous ces mensonges sont tombés comme des châteaux de cartes. Ils ont tenté de faire croire que le Conseil Constitutionnel était au dessus de la Commission Electorale Indépendante. C’est faux ! La mission du Conseil Constitutionnel est de valider les résultats. Mais les résultats de la Commission Electorale Indépendante. Et le Conseil Constitutionnel, qu’est-ce qu’il a fait, il a tout simplement annulé les résultats de 13 départements. Soit les voix de 600.000 électeurs, c’est-à-dire 13% du corps électoral. C’est comme si on effaçait les voix des électeurs de l’Alsace et de la région du Centre de la France. Je voudrais dire, Mme Epoté Denise que Laurent Gbagbo et ses partisans ont une vision ethnocentriste de la citoyenneté en Côte d’Ivoire. C’est dire que pour eux (les partisans de Gbagbo, ndlr) les voix du Sud comptent plus que les voix du Nord.

C’est tout le contraire du Président Alassane Ouattara qui a une conception républicaine de la citoyenneté en Côte d’Ivoire.

Q : Vous aviez en son temps, comme allié dans le Front Républicain contre le Président Bédié, Laurent Gbagbo, alors que vous n’ignoriez rien de la bête politique qu’il était. Est-ce que vous regrettez ce fait aujourd’hui ?

AC : Nous sommes surpris parce que Laurent Gbagbo est passé dans l’art de tromper. Toute sa vie, il ne fait que tromper. Il nous a trompés parce qu’il avait des liens particuliers avec le premier Secrétaire général du RDR, Djéni Kobina. On a pensé à un moment donné qu’on menait le même combat, il a abusé du RDR. Nous regrettons fortement ce moment et le fait que Laurent Gbagbo porte à son crédit les résultats que nous avons obtenus à cette lutte.

Exemple : le vote à 18 ans. Alors que ce qui occupait Laurent Gbagbo était d’occuper le pouvoir et d’y demeurer. Aujourd’hui, il a oublié le combat du triomphe de la démocratie qu’il a mené dans le Front Républicain. Il faisait partie des opposants qui ont applaudi à tout rompre, lorsque le Président François Mitterrand a tenu le discours de la démocratisation de l’Afrique (le discours de la Baule).

Q : Quel est pour vous le scénario le plus probable pour sortir de la crise?

AC : Le Président de la République Alassane Ouattara privilégie la voie pacifique. Il dit que Laurent Gbagbo a été Président de fait, même s’il n’a pas été élu démocratiquement comme on le sait en 2000 et depuis 2005, porté au pouvoir par un coup d’Etat électoral, un coup d’Etat électoral permanent puisqu’il veut confisquer le pouvoir. Le Président de la République veut constituer un gouvernement de grand rassemblement ou de large ouverture. Il l’a dit avant, pendant et après la campagne électorale. Nous pensons qu’il faut associer l’ensemble des compétences ivoiriennes à la gestion de l’Etat et le Président Ouattara, l’un de ses chantiers, c’est le rassemblement, la réconciliation des Ivoiriens.

Q : Alors, les solutions qui ont été proposées jusqu’ici n’ont pas écarté la solution militaire. Il y a la solution de la partition du pays comme l’a évoqué Arsène Poniatoski, le président du Parlement français. Qu’est-ce que vous en pensez ?

AC : J’avoue que j’ai sursauté quand j’ai entendu le président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. C’est un dérapage qui procède d’une mauvaise appréciation de la réalité en Côte d’Ivoire. Ce que nous pouvons dire, c’est qu’il n’y a pas de haine atavique contre les ethnies qui peuplent la Côte d’Ivoire, encore moins entre le Nord et le Sud, encore moins entre chrétiens et musulmans. Nous sommes, je dirai un peu plus métissés. Cela s’est fait au fil des ans. Il n’y a pas de position systématique entre les différents groupes ethniques et des liens de mariage existent entre les différents groupes ethniques. Je parlerai de melting-pot ethnique comme on parlerait de Nation arc-en-ciel en Afrique du Sud.

C’est ça la réalité en Côte d’Ivoire. Les ressortissants du Nord ont plus d’intérêts au Sud qu’ils n’en ont réellement au Nord. Donc, il faut sortir des raccourcis qui font croire qu’il y a une opposition entre le Nord et le Sud. La thèse d’Arsène (le président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, ndlr) ne peut donc pas prospérer.


Souhaiter une partition de la Côte d’Ivoire c’est ramer à contre courant de l’histoire. Nous, nous estimons que la Côte d’Ivoire est une Nation. Elle est une et indivisible. Plus nous serons unis, plus nous serons forts. C’est ce que le Président de la République, Alassane Ouattara a dit tout au long de la campagne électorale.

Q : L’option militaire qui a été envisagée par le président de la CEDEAO n’est-elle pas un risque pour toute la sous-région ?

AC : Non, il n’y a aucun risque de guerre civile. Aucun risque de guerre qui se propagerait dans la sous-région. Nous vivons en bonne intelligence avec tous nos frères africains. C’est Laurent Gbagbo qui veut instrumentaliser la situation pour faire peser la menace sur les ressortissants de la sous-région. Il ne s’agit pas d’une attaque contre la Côte d’Ivoire, ni d’une attaque contre l’armée ivoirienne. Il s’agit plutôt purement et simplement d’une opération destinée à rétablir l’ordre public et la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est un combat qu’il faut mener. Cette solution, elle a été préconisée par la CEDEAO en premier et ce sont les Chefs d’Etat africain qui ont dit que si les médiations n’aboutissent pas, l’on pourrait faire recours à la force légitime pour faire triompher les aspirations du peuple ivoirien. Voilà ce qui a été dit.

Bien sûr, nous ne sommes pas des va-t-en guerre, le Président de la République est un homme de paix. Il est patient, il a accepté cette nouvelle médiation. Elle est en cours. Cette médiation va aboutir aux mêmes conclusions qu’il a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire à l’issue d’un scrutin transparent, démocratique et crédible.

Q : L’autre piste qui a été envisagée et d’ailleurs qui a été proposée par le Président Alassane Ouattara est l’asphyxie financière. On a l’impression que cela n’a aucun impact sur Laurent Gbagbo puisqu’il a réquisitionné les agences de la BCEAO en Côte d’Ivoire ?

AC : Je me permets de ne pas être d’accord avec vous. L’asphyxie financière est en train de porter ses grands fruits. On a pu observer certaines lenteurs dues au fait que le Gouverneur de la BCEAO d’alors, Dacoury Tabley n’a pas respecter les décisions prises par le Conseil des ministres de l’UEMOA. C’est-à-dire donner la signature au Président Alassane Ouattara autrement lui confier la gestion du denier public ivoirien. C’est cela qui a permis à Laurent Gbagbo de gagner du temps.

L’une de ses stratégies est constamment de gagner du temps pour s’armer, pour recruter des miliciens et des mercenaires. Gagner pour voir comment il va contourner l’embargo sur les armes. Il y a des rumeurs qui circulent que des Chefs d’Etat africains seraient prêts à lui fournir des armes alors que l’Union Africaine parle d’une nouvelle médiation. Espérons que cela reste à l’étape de rumeur. Car, ça serait inconséquent d’aider Laurent Gbagbo à créer le chaos en Côte d’Ivoire.

Q : Le Premier ministre Soro Guillaume a entamé une tournée dans les capitales africaines. Que doit-on attendre de cette tournée et des Chefs d’Etat africains qui, tous se remettent à l’UA et à la CEDEAO.

AC : Face à la propagande mensongère de Laurent Gbagbo, il est louable de faire œuvre pédagogique. Il faut expliquer et faire comprendre aux gens ce qui se passe. Dire aux Chefs d’Etat africains qu’il s’agit d’un hold-up électoral. Qu’une forfaiture a été commise par le Conseil Constitutionnel. Qu’il n’y a pas d’impérialisme occidental. Qu’il n’y a pas une recolonisation de la Côte d’Ivoire. Que ce que propage le camp de Laurent Gbagbo est loin de la réalité, industrie du mensonge qui a conduit certains Chefs d’Etat africains à regarder la crise ivoirienne sous le prisme de l’impérialisme colonial. Il faut arriver à leur dire et à leur expliquer, preuve à l’appui que ce sont les Ivoiriens qui ont élu Alassane Ouattara. Il ne faut donc pas déplacer le débat. Dire aux Chefs d’Etat et au monde entier qu’il s’agit clairement d’une confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. Que toutes les méthodes qui sont à sa disposition, la force, la terreur, vous connaissez les violations flagrantes et graves des droits de l’Homme commis, nous sommes entre 300 et 400 morts et nous n’avons pas fini le décompte macabre. Il y a des crimes odieux commis par Laurent Gbagbo, des violations graves des droits de l’Homme (charniers). Cela suffit à le disqualifier.

Pourquoi doit-on tuer un homme parce qu’il n’a pas fait le choix de Laurent Gbagbo ? Parce qu’il a voté pour un autre candidat, il doit être tué ? C’est une raison suffisante pour ôter la vie à un être humain ?

Nous avons du respect pour la vie humaine. C’est pourquoi, nous pensons qu’il y a un devoir d’ingérence. On ne peut pas assister impuissant à l’assassinat collectif sans rien dire. Aujourd’hui, la réalité des populations ivoiriennes, c’est qu’elles souffrent. Elles vivent la peur au ventre d’être tuées à tout moment. Les militaires eux-mêmes ont peur et n’ont pas d’armes. Laurent Gbagbo est entouré d’un quarteron de militaires qui lui dit vous avez raison, continuez ! Et en plus de ce quarteron de militaires, il faut prendre en compte, la dimension irrationnelle de la situation en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo et son épouse Simone, le couple infernal dit qu’il est investi d’une mission divine.

Q : Est-ce que dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, il n’est pas souhaitable que le mandat de l’ONUCI soit modifié ?

AC : Bien sûr ! L’ONUCI assiste impuissant à ce qui ce passe en Côte d’Ivoire sans véritable moyen de réaction. C’est là que le bât blesse. Je pense qu’on ne peut pas accepter ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Nous avons parlé un moment donné, d’un début de génocide. On nous a dit que vous exagérez. C’est infernal ce que Laurent Gbagbo administre au peuple ivoirien. Dans certains quartiers, sur les portes des maisons, on écrivait certaines initiales (D pour les Nordistes et B pour les Baoulé). Et la nuit tombée, on venait tirer les personnes de leur sommeil pour aller les tuer dans des conditions inhumaines. Parce que tout simplement, elles ont voté Alassane Ouattara. Je vous dis que la violence est le mode de gouvernement de Laurent Gbagbo. Entre les deux tours de l’élection, le fils d’un président de la Commission Electorale Indépendante locale a été sauvagement assassiné au motif que ce président de la Commission Electorale locale aurait pris partie pour Alassane Ouattara. Ce qui était totalement faux.

Q : Que fait la Communauté internationale face à toutes ces exactions?

AC : Elle se préoccupe de la situation en Côte d’Ivoire. Nous pensons que tous les crimes commis par Laurent Gbagbo ne resteront pas impunis. Il faut que la Côte d’Ivoire devienne un Etat de droit.

La Cour Pénale Internationale a été déjà saisie, des personnes seront poursuivies. Des sanctions ciblées sont déjà prises contre certaines personnes. Cela n’est pas suffisant, il faut aller plus loin. Il ne faut pas se laisser impressionner par la thèse de l’impérialisme défendue par le camp de Laurent Gbagbo. Il faut aller plutôt dans le sens de la conscience humaine. C’est-à-dire, faire en sorte qu’en Côte d’Ivoire, personne ne meurt parce qu’il a une vision différente de celle de la minorité de Laurent Gbagbo.

Q : Si dans un mois, les Chefs d’Etat, en rendant leur copie décident d’un recomptage des voix, que direz-vous de cette proposition?

AC : Le recomptage des voix a été déjà écarté. C’est une option sans intérêt qui ne peut pas prospérer. Tout simplement parce que le débat ne se porte pas sur les chiffres. C’est sur la base des chiffres de la Commission Electorale Indépendante que le Conseil Constitutionnel n’a pas contesté d’ailleurs, mais plutôt à procéder à des annulations systématiques des votes dans treize départements. Donc, il ne s’agit pas de cela. C’est voir le problème du petit bout.

Un recomptage des voix n’est pas le problème. Les résultats sont clairs, connus de tous. Le Président Alassane Ouattara a été élu confortablement et donc il n’y a pas de doute là-dessus.

Les résultats sont sans appel et le Président de la République a été confirmé par l’UA. Toute la planète entière, toute la Communauté africaine s’est mise au côté de l’histoire. Se mettre au côté de l’histoire, c’est accepter le résultat du suffrage universel. A quoi servirait évidemment de faire des élections si on en contesterait les résultats. C’est parce qu’on a voulu éviter toute sorte de contestations et de compromission qu’est intervenue la certification de l’ONU qui a été accepté par toutes les parties ivoiriennes sous l’égide d’une conférence qui s’est tenue sous Thabo Mbeki en Afrique du Sud. C’est un accord signé par toutes les parties y compris Laurent Gbagbo.

Q : Sans cette situation, pour le journaliste que vous êtes, votre mission en France aurait été exaltante. Comment comptez-vous mettre à profit votre présence pour faire changer les choses ?

AC : Justement, vous me donnez l’occasion de faire bouger les choses. J’ai une très belle opportunité de dire la vérité. Parce que la vérité finira par triompher. Expliquer ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire pour repousser voire chasser la désinformation, c’est l’une de mes missions. Puis, il y a la mission qui dévolu normalement à l’ambassadeur. Pour cette mission plus spécifiquement, il s’agit de reconstruire la relation Côte d’Ivoire – France qui a été meublée de nombreuses incompréhensions ces dix dernières années. La France est une grande Nation et nous avons tout intérêt à conforter nos relations de partenariat et renforcer davantage nos relations mutuelles. C’est ce que le Président Ouattara a demandé. Car, nous ne devons pas rester en marge du monde. Laurent Gbagbo pense qu’il peut vivre tout en étant au ban de la Communauté internationale. Ce n’est pas possible. Le monde est un et nous devons participer à la marche du monde vers le développement durable.

Propos retranscrits par Moussa keita
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