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Politique Publié le mardi 8 février 2011 | L’Inter

En présence des experts de l`UA, la situation se dégrade encore : Abobo à feu et à sang hier au moins 3 morts annoncés

Encore une journée pas comme les autres, hier, dans certaines localités de la Côte d'Ivoire. Les populations, qui ne demandent qu'à avoir la quiétude pour vaquer à leurs occupations, ont vécu de nouveaux soubresauts, notamment dans la commune d'Abobo à Abidjan et à Duékoué, département déjà sinistré en faveur duquel les aides sont mobilisées depuis quelques semaines.

Bilan, au moins 5 morts, selon les informations qui nous sont parvenues. A Abobo, 3 morts auraient été enregistrés comme bilan de la triste journée qu'ont vécue les riverains des quartiers ''Derrière rails'', dans les environs de l'antenne du centre émetteur de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) ainsi que la zone de la gare routière. D'autres morts non confirmés, notamment d'éléments de la police du commissariat du 14ème arrondissement, ont été également signalés.

Outre de nombreux blessés et l'incendie d'un bus de la Société de transport abidjanaise (SOTRA) à son terminus à la marie d'Abobo. Plusieurs versions sont données des violences qui ont eu lieu dans cette commune réputée proche du leader du Rassemblement des Houphouétistes (RHDP), Alassane Ouattara, enfermé à l'hôtel du Golf d'Abidjan depuis sa désignation par la Commission électorale indépendante (CEI) comme vainqueur du scrutin du 28 novembre. Selon la première version des faits, les événements ont commencé aux environs de 14h quand un attroupement de jeunes partisans de M. Ouattara s'est constitué dans les environs du commissariat du 21ème arrondissement d'Abobo ''derrière rail antenne''. Avec des incinérations de pneus sur la voie publique pour protester contre la prorogation du couvre-feu instauré depuis bientôt un mois dans leur commune. Cette action spontanée interpelle les forces de l'ordre, qui interviennent aussitôt pour disperser les manifestants. Au cours de l'opération, deux ou trois des manifestants, selon les diverses sources, sont mortellement atteints. Ce qui va déchainer la colère des militants, qui chargent les forces de l'ordre avec l'appui d'éléments armés non identifiés venus en renfort aux manifestants. S'ensuivent des échanges de tirs qui vont accroitre le nombre de blessés parmi lesquels des agents des forces de défense et de sécurité. Une deuxième version fait état de ce que des jeunes proches du RHDP ont tenté de s'en prendre au poste-émetteur de la RTI contiguë au commissariat du 21ème arrondissement. La réaction des forces de l'ordre pour empêcher cette opération de sabotage va occasionner 3 morts parmi les manifestants. La situation dégénère aussitôt et se transforme en combat armé entre des éléments de police et des individus identifiés comme des ''rebelles infiltrés'' dont on parle de plus en plus à Abobo. Les armes vont tonner toute l'après-midi jusque dans la soirée. Paralysant la circulation et perturbant toutes les activités à la gare routière où les combats ont fait rage entre les deux camps belligérants.

F.D.BONY
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