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Politique Publié le mardi 8 février 2011 | Soir Info

Abobo, hier Le commissariat du 14ème arrondissement attaqué à l`arme lourde : Des blessés

Hier lundi 7 février 2011, la commune d'Abobo a renoué avec la violence. Aux environs de 16 heures, des tirs nourris, à l'arme lourde ont été entendus du côté du commissariat du 14ème arrondissement de police. De sources introduites, tout serait parti, aux environs de 14 h, d'une expédition des jeunes du quartier Derrière-Rail, lancée contre les installations de la Radio télévision ivoirienne (Rti), situées derrière les locaux du commissariat du 21ème arrondissement. Comme l'indiquent les renseignements, ces individus voulaient mettre le feu à l'émetteur dressé à cet endroit. Des éléments du groupement de la sécurité présidentielle (Gspr) envoyés, promptement, sur les lieux, pour faire barrage aux manifestants, réussissent à sauver les meubles. Non sans se heurter aux nombreux jeunes gens. Il s'ensuit, alors, une chasse à l'homme émaillée de rafales de kalachnikovs. Après quoi, les Fds mènent une opération de ratissage dans le quartier. « C'est ainsi qu'ils ont trouvé des jeunes assis dans un kiosque à café avant de s'en prendre à eux », confie un habitant qui a requis l'anonymat. Dès lors, des manifestants, prenant cela comme une provocation des Fds, tentent de mettre le feu aux locaux du commissariat du 21ème arrondissement, non loin de là. Mais, ils seront, une fois de plus, repoussés et le calme est revenu dans le quartier. L'on croyait donc que les choses en resteraient là. Que non ! Aux environs de 17 h, des tirs nourris sont entendus du côté de la gare. Précisément, dans le périmètre du commissariat du 14ème arrondissement de police. Les informations dont nous disposons font état de ce que des hommes, puissamment armés, sont allés encercler ces locaux avant d’y mettre le feu. Comme il fallait s'y attendre, les occupants des lieux ne se font pas prier pour riposter. Il s'ensuit alors des échanges de tirs. Et les fortes détonations laissaient, aisément, comprendre qu'il s'agit de tirs à l'arme lourde. Des blessés sont déplorés du côté des policiers.

Toujours selon des sources concordantes, les hommes du général Brédou M'bia, Dg de la police nationale, certainement pris à la gorge, demandent du renfort à leur hiérarchie. Après quelques minutes d'accalmie, les tirs reprennent de plus belle et les détonations se font de plus en lourdes.

Aux environs de 19 h, une colonne de véhicules militaires, surmontés de mortiers, pointent aux portes de la commune, du côté de la casse d'Abobo. Ils seraient partis du camp d'Akouédo. Les minutes qui suivent, tout le quartier « Samaké » et les environs de la gare routière sont bouclés par les Fds. Toute chose qui laisse penser que la nuit (d'hier) serait très longue et éprouvante, pour les habitants. Notons que dans la nuit du 10 au 11 janvier dernier, des faits similaires ont été vécus par les populations de la commune d'Abobo. Des éléments des Fds en faction à la gare routière ont été surpris par des hommes lourdement armés. Suite à des échanges de tirs nourris entre les deux camps, plusieurs agents des Fds ont trouvé la mort.

Aussi, le même jour, dans la matinée, au carrefour, communément appelé « Agripac », des éléments de la police nationale sont-ils tombés sous les balles d'un commando mystérieux. C'était au cours d'une opération de perquisition du quartier Pk 18, sur la route d'Anyama. Aux environs de 21 h, au moment où nous mettons sous presse, il régnait un calme apparent, selon nos sources, sur le théâtre des évènements.

FOFANA Mambé
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