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Politique Publié le mardi 8 février 2011 | Le Patriote

Faits marquants : Ah, ces refondateurs

La vérité, elle est unique. Elle l’est en tout lieu et en toute circonstance. Elle ne change pas. Personne ne peut lui donner une autre nature. Elle ne varie pas selon les arbitres ou autres jurés.

Quand on est sûr de la détenir, on ne doit craindre aucune confrontation encore moins aucun juge. Si dans la crise postélectorale que traverse notre carré, les refondateurs étaient sûrs de leur fait, ils ne seraient pas tant agités devant la composition du panel mis en place par le 16 ème sommet de l’Union africaine pour tenter de trouver une issue pacifique au problème posé. Ils auraient même applaudi ou souhaité (le cas échéant) la présence de celui qui a servi de facilitateur et donc qui est mieux au parfum de la crise qui dure depuis dix ans. Cette personne ressource, à leurs yeux, devrait être la personnalité la mieux placée pour les soutenir dans leur position. A les voir s’exciter comme ils le font, le plus naïf des observateurs pourrait conclure qu’il y a anguille sous roche. Pour en rajouter à leur trouble, le bon peuple de Côte d’Ivoire entend les partisans de l’opposant soutenir que le facilitateur d’hier est un belligérant. A quel moment, celui qui a aidé à donner corps au concept de « dialogue direct » inventé par Gbagbo pour le bonheur du monde entier, est-il devenu un des protagonistes ? Sûrement pas au 19 septembre 2002. Sinon, il n’aurait pas été désigné comme arbitre par sa victime qu’aurait été le président sortant. Si le facilitateur est devenu un belligérant au lendemain du dialogue direct, que l’on nous dise ce qu’il a posé comme acte pour mériter cette accusation. Avec toutes les preuves que donnent les refondateurs de leur forfaiture, a-t-on vraiment besoin d’un mois pour l’aider à faire ses valises ? Le bon peuple de Côte d’Ivoire souffre de cette situation. Son cœur saigne de constater que sa volonté déjà remise en cause par celui qui se faisait, pourtant , appeler «enfant des élections», n’est pas prise en compte avec célérité, par certains chefs d’Etat. Le bon peuple est parfois écœuré d’entendre certaines personnes parler comme si le carré devait ses performances économiques au socialiste à l’ivoirienne, lui qui s’est révélé le plus grand prédateur de son économie. Le bon peuple, dans son soupir se dit : « si seulement ces personnes pouvaient recevoir ce grand africaniste chez eux ! ».

Vraiment, à beau mentir qui vient de loin. Quand le bon peuple de Côte d’Ivoire entend des intellectuels africains disserter sur le chef des refondateurs, il se demande s’il s’agit bien du même homme, celui qui lui fait subir un calvaire depuis une dizaine d’années. Heureusement que la vérité est une et qu’elle finit toujours par éclater !

Raoul Mapiéchon
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