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Politique Publié le mardi 8 février 2011 | Notre Voie

Retour sur les exactions commises sur les militants LMP dans le nord : Le rapport du général Nicolas Kouakou qui révèle tout

Obiet : Entrave à liberté de mouvement

Le dimanche 28 novembre 2010, aux environs de 09 heures, le PC central du CCI en charge de la sécurisation du scrutin présidentiel a enregistré l'arrivée d'un convoi de quatre (04) cars de transport en commun ayant à bord un contingent de deux cent dix sept (217) personnes, pour la plupart des jeunes gens et des jeunes filles de La Majorité présidentielle (LMP), déboutés de leur mission en tant que représentants du candidat Laurent Gbagbo dans des bureaux de vote en zone CNO.

Les véhicules dudit convoi, avec leurs chefs de bord respectifs, ont été identifiés comme suit:

- 1er car : immatriculation N°508 CH 01
Chef de bord Monsieur Assohou Katié; CNI N°9407306001840; contact 44.40.30.89.

- 2ème car: immatriculation N°6247 EX 01
Chef de bord Monsieur Ouattara Tichan Thierry ; CNI N° C0088140150; contact 04.38.12.92.

- 3ème car : immatriculation N°6247 FA 01
Chef de bord Monsieur Adama Bakayoko; CNI N° C0036714474; contact 05.20.21.92.

- 4ème car : immatriculation N° 4813 CB 01
Chef de bord Monsieur Tiémoko Brou Singo Stanislas; permis de conduire N°01-98-00506418 ; contact 40.21.93.95.

A l'issue d'une entrevue avec le Chef CCI, lesdits chefs de mission ont été entendus par le capitaine BAH Dié, officier adjoint de conduite au PC central du CCI. Il ressort de cette audition ce qui suit :

Pour 1er car:

Parti d'Abidjan le samedi 27 novembre 2010, aux environs de 13 heures, le car est arrivé à Bouaké à 21 heures. Au contrôle du corridor d'entrée de la ville, il s'est avéré que les occupants du véhicule, se rendant à Korhogo comme assesseurs de LMP dans les bureaux de vote, n'ont pu produire leurs titres justificatifs de mission, au motif que lesdits documents leur seraient délivrés par le Directeur national de campagne de LMP, le Docteur Issa Malick, une fois parvenus à Korhogo, avant leur prise de service. Sur ce, ils ont été conduits au 3ème Bataillion de Bouaké par des éléments FAFN sur instruction du Commandant Chérif Ousmane, pour défaut de présentation des documents justificatifs du mandat allégué.

Après un contrôle serré et une fouille minutieuse, les voyageurs ont été remis au CCI Bouaké à 23 heures, non sans préjudices multiples, à savoir extorsion d'argent, de téléphones portables et autres objets, avec des mauvais traitements.

Sommés de quitter la ville, les infortunés ont dû repartir pour Abidjan le dimanche matin. C'est donc chemin faisant qu'ils ont pris contact avec le Chef CCI à Yamoussoukro pour rendre compte de la situation.

Pour les deuxième et troisième cars:

Respectivement en partance pour Dabakala et Korhogo, ils ont été arrêtés à Katiola le samedi 27 novembre 2010, à 23 heures, pour un contrôle d'usage. De même incapables de justifier l'objet de leur voyage par aucun document matériel, il leur a été opposé une interdiction ferme de poursuivre leur mouvement.

Sommés de retourner à Abidjan, ils ont été conduits sous bonne escorte au CCI Bouaké où ils ont, eux aussi, passé la nuit avant de repartir le dimanche matin avec leurs camarades d'infortune.

Quant aux occupants du 4ème car qui se rendaient à Korhogo le samedi 27 novembre 2010, ils n'ont pu poursuivre le voyage, à cause du couvre-feu. En effet, ils sont arrivés à Tiébissou à 23 heures, où ils ont dû passer la nuit. Rejoints par leurs camarades en provenance de Bouaké le lendemain matin, ils ont ensemble résolu de prendre contact avec le CCI avant de rejoindre Abidjan.

Mesures prises :

Arrivés au CCI, les chefs de mission ont pris contact avec le Chef CCI qui, après les avoir écoutés, leur a prodigué des conseils avisés pour leur remonter le moral et leur a proposé de les reconduire à leur destination de mission sous escorte CCI. Mais cette proposition a été réfutée. Pour les uns, les élongations ne permettront pas d'arriver dans un délai convenable pour assurer la mission. Quant aux autres, ils ont été démotivés par l'expérience des traumatismes subis. Aussi le CCI leur a fourni les moyens nécessaires au soutien de l'Homme, entre autres, des repas froids et des rafraîchissements avant de les laisser repartir à 14 heures. Un compte rendu a été fait à
la hiérarchien

Général de Brigade
Kouakou Nicolas
Chef du Centre de commandement intégré
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