Au deuxième jour de leurs travaux sur l’évaluation de la situation électorale et postélectorale en Côte d’Ivoire, les experts de l’Union africaine (UA), à Abidjan pour en savoir davantage sur cette crise, ont échangé hier mardi 8 février 2011 avec le corps diplomatique accrédité dans le pays, avec à sa tête le Nonce apostolique, Ambroise Madtha, des organisations de la société civile et les religieux. Certains observateurs internationaux comme Ernest Kokou Kiffigoh ont également été aperçus dans les couloirs de l’hôtel Pullman au Plateau, où sont logés les experts africains. Ainsi dans la matinée, les émissaires des cinq chefs d’Etat qui composent le panel censé résoudre la crise, ont reçu le Forum des confessions religieuses dirigé par Ediémou Blin Jacob. Il s’en est suivi un ballet de responsables de la société civile ivoirienne dont Dr Patrick N’Gouan de la Convention de la société civile de Côte d’Ivoire (CSCI), Me Geneviève Diallo, Salimata Porquet et bien d`autres.
A côté d’eux, les experts africains, dont la mission est de collecter le maximum d’informations sur la crise née de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, d’évaluer le processus électoral et la tenue du scrutin à proprement dit afin qu’une décision définitive et « contraignante » pour les camps Gbagbo et Ouattara soit prise. Peu avant 15h hier, ce fut au tour des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire de passer devant ces experts. L’ambassadeur des USA était très souriant à son entrée dans l’immeuble. Les autres, en particulier le Nonce apostolique, affichaient une mine assez solennelle, et tous se dirigeaient vers la salle des discussions. Elisabeth Nassip du Canada était présente, tout comme les ambassadeurs d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, et leurs homologues africains. Jusqu’à ce que nous quittions l’hôtel Pullman autour de 16 H, l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, n’était pas arrivé.
Certains ambassadeurs étaient escortés par des militaires de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en civil, quand des gendarmes commandos ivoiriens accompagnaient d’autres. Jusqu’à 16h, ils continuaient d’arriver à l’hôtel Pullman. Il était prévu, selon des informations sur place, que les experts de l’UA se rendraient à l’hôtel du Golf où sont retranchés depuis la fin du scrutin présidentiel Alassane Ouattara et son gouvernement.
Hervé KPODION
A côté d’eux, les experts africains, dont la mission est de collecter le maximum d’informations sur la crise née de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, d’évaluer le processus électoral et la tenue du scrutin à proprement dit afin qu’une décision définitive et « contraignante » pour les camps Gbagbo et Ouattara soit prise. Peu avant 15h hier, ce fut au tour des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire de passer devant ces experts. L’ambassadeur des USA était très souriant à son entrée dans l’immeuble. Les autres, en particulier le Nonce apostolique, affichaient une mine assez solennelle, et tous se dirigeaient vers la salle des discussions. Elisabeth Nassip du Canada était présente, tout comme les ambassadeurs d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, et leurs homologues africains. Jusqu’à ce que nous quittions l’hôtel Pullman autour de 16 H, l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, n’était pas arrivé.
Certains ambassadeurs étaient escortés par des militaires de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en civil, quand des gendarmes commandos ivoiriens accompagnaient d’autres. Jusqu’à 16h, ils continuaient d’arriver à l’hôtel Pullman. Il était prévu, selon des informations sur place, que les experts de l’UA se rendraient à l’hôtel du Golf où sont retranchés depuis la fin du scrutin présidentiel Alassane Ouattara et son gouvernement.
Hervé KPODION
