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Politique Publié le mercredi 9 février 2011 | Le Patriote

Tueries et exactions sous la Refondation : Un régime d`impunité

« Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi, j'avance ». Une phrase terrible prononcée en octobre 2000 par celui qui venait fraîchement de prendre le pouvoir d'Etat dans « des conditions calamiteuses ». Devant des milliers de partisans rassemblés au stade Houphouët Boigny lors d'une cérémonie dite d'« hommage aux patriotes », Laurent Gbagbo venait d'annoncer les couleurs et semblait dire aux Ivoiriens ce que sera sa gouvernance à la tête de la Côte d'Ivoire.

Loin d'être une simple boutade ou une allusion maladroite à un verset biblique, cette déclaration du Woody sonnait comme une vraie prémonition de ce qu'il gouvernerait la Côte d'Ivoire dans le sang et la violence. Et ce, dans l'impunité totale. Dix ans après, ceux qu'on considérait hier, comme des oiseaux de mauvais augures ont eu mille fois raisons. Tant, le passif de la gouvernance de l'Etat de l'enfant terrible de Mama est désolant. Des crimes de toutes sortes sont commis sans la moindre sanction. Des enquêtes sont diligentées sans également qu'elles ne connaissent la moindre suite. Toute se passe comme si commettre un crime est un acte tout aussi banal que dire bonjour à quelqu'un. Les charniers, les enlèvements, le règne des escadrons de la mort, le régime de l'ex-chef de l'Etat est marqué par des violations graves de droits de l'homme. L'impunité dont jouissent les auteurs de ces crimes ne fait que les encourager dans leur sale besogne. L'impunité, une marque de la Refondation.

IBK
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