x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 9 février 2011 | Le Temps

Révélation des observateurs de l’Ue : «C’était chaud. Il y a eu des fraudes dans le Nord»

Incroyable, des preuves que la rébéllion ivoirienne où les «forces pro-Ouattara» ont contrôlé les élections dans plusieurs localités du Nord de la Côte d'Ivoire. En effet, l'«Union européenne» avait fait évacuer 17 de ses observateurs internationaux en danger, suite aux violences des «Forces nouvelles (Fn)», lors du scrutin présidentiel 2010 de Côte d'Ivoire dans les localités du Nord du pays. Et c'est cette même «Union européenne» qui reconnaît le bon déroulement de l'élection présidentielle, pourtant contrôlée dans le Nord, par les rebelles. Evènement avec l'«Affaire» du couple Lafont, bouc-émissaire de l'«Ue», parue sur France-Soir. Alors que l'«Ue» accuse aujourd'hui, Frédéric Lafont, elle (l'Ue) utilisait ses services, il y a un mois et demi dans le Nord de la Côte d'Ivoire. Le couple Lafont, figurant sur la liste de 59 proches de Laurent Gbagbo visés par des sanctions de l'«Union européenne», nie les faits qu'on lui reproche. France-Soir publie en exclusivité des documents liés à l'affaire.
L'«Union européenne» accuse Frédéric Lafont, un entrepreneur clé en Afrique de l'Ouest de 41 ans, d'avoir transporté des armes avec sa compagnie aérienne «Sophia Airlines». L'homme nie les faits et contre-attaque. Frédéric Lafont nous a affirmé mardi soir, s'être porté au secours de 17 observateurs internationaux de l'«Union européenne » dans le Nord et dans l'Ouest, en plein fief d'Alassane Ouatarra, les 28 et 29 novembre 2010 à la demande de l'instance européenne. France-Soir détient en exclusivité les factures et les manifestes. Le responsable sécurité de l'«Union européenne» sur place a affreté un «Beech 1900-D» le 28 novembre 2010 pour évacuer les observateurs présents à Korhogo qui étaient «en mauvaise posture», selon l'ex-légionnaire. «Même mes pilotes ont eu peur sur place», explique Frédéric Lafont. Le lendemain, le 29 novembre 2010, «Sophia Airlines» est allé rechercher d'autres observateurs «du côté de Man» à l'Ouest du pays.

«C'était très chaud pour la sécurité des observateurs internationaux européens»

Les observateurs qui auraient craint pour leur sécurité «ont demandé de quitter au plus vite le pays vers le Ghana. Mais je ne sais pas s’ils sont passés par nous ou par les vols réguliers. Je ne me souviens pas». Frédéric Lafont raconte que deux observateurs se sont confiés à lui à l'arrivée de l'avion à Abidjan lors de leur retour de Khorogo : «Ils expliquaient que c'était très chaud pour leur sécurité et qu'ils ont constaté des fraudes au Nord». «Je les ai vachement aidé. Je sais des choses. Est-ce que c'est pour ça que je me fais allumer ?», s'interroge l'entrepreneur. Mercredi 5 janvier 2011 au matin, Christine Fages, porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, réagissant à nos informations, a précisé lors d'un point de presse au «Quai d'Orsay», que figurent sur la liste des proscrits «les personnes dont l'Union européenne estime qu'elles font obstruction au processus de paix et de réconciliation nationale et en particulier menacent le bon aboutissement du processus électoral. Cela peut être le cas des ressortissants ivoiriens comme européens ou autres».
“Si cette liste, qui concerne uniquement les restrictions de visas, n'a pas pour effet d'obliger la France à refuser l'entrée à ses propres ressortissants, le champ des sanctions européennes devrait être prochainement élargi à d'autres mesures pouvant les affecter”, a-t-elle ajouté. Sous-entendant un éventuel gel des avoirs...

In Nerratis Press
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ