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Politique Publié le jeudi 10 février 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Crise postélectorale / Soro Mamadou aux enseignants francophones : ‘’Mobilisons-nous pour faire respecter la démocratie’’

Hors de Côte d’Ivoire depuis la crise postélectorale, le Secrétaire générale du Syndicat national des enseignants du secondaire général de Côte d’Ivoire (Synesci) M. Soro Mamadou a pris part du 27 et 28 janvier 2011 à Casablanca (Maroc) à une réunion du bureau du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation(CSFEF). Entre autres points à l’ordre du jour, figurait la situation postélectorale en Côte d’Ivoire. Sur ce point, le leader du Synesci, syndicat d’avant-garde engagé dans le processus démocratique en Côte d’Ivoire, a instruit ses camarades syndicalistes et enseignants francophones sur le contentieux postélectoral qui secoue son pays depuis décembre 2010. Dans ses propos liminaires dont une copie a été adressée à notre rédaction, Soro Mamadou, Délégué général pour l’Afrique de l’Ouest du CSFEF a fait observer que : « cette crise découle du refus « du vaincu du scrutin présidentiel de novembre 2010 en l’occurrence M. Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite » et de céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara le vainqueur ». Face à ce qu’il qualifie « de hold-up électoral orchestré par le Conseil constitutionnel» pour permettre au candidat LMP de garder les rênes du pouvoir. Il a donc plaidé pour une mobilisation de ses pairs en vue de restituer au peuple Ivoirien, ce qui lui a été pris : le respect de sa volonté exprimée dans les urnes ! « En tant qu’ingénieurs de l’esprit, nous avons le devoir d’incruster dans la conscience du peuple les valeurs de la justice, de la vérité et de la démocratie. L’honnêteté intellectuelle et la morale nous imposent de prendre acte de la volonté populaire exprimée par le peuple souverain de Côte d’Ivoire au cours de l’élection présidentielle le 28 novembre 2010. Face à l’usurpation du pouvoir, nous devons réagir pour que la démocratie soit restaurée. Mobilisons-nous pour faire respecter la démocratie et le verdict des urnes», a-t-il lancé. Suite à ce plaidoyer, une déclaration de soutien au verdict des urnes a été rédigée. Dans celle-ci, le CSFEF «exprime sa profonde inquiétude face à la crise post-électorale et aux incertitudes qui pèsent sur l'avenir en Côte d'Ivoire depuis le 28 novembre 2010. Soutient les objectifs de la Francophonie qui a réaffirmé à Montreux les objectifs essentiels de la déclaration de Bamako et a déclaré que la Côte d'Ivoire doit préserver les valeurs de démocratie, de justice sociale et de paix qui sont un des éléments essentiels en partage. En outre, le CSFEF partage les déclarations de l'ONU et celles de l'OIF sur la situation en Côte d'Ivoire et demande le respect du processus démocratique et l'application des résultats des élections qui ont élu un président à l'issue du scrutin. Enfin, le CSFEF exprime sa solidarité au peuple de Côte d'Ivoire et particulièrement aux acteurs syndicalistes et enseignants en ces moments difficiles». Le bureau du CSFEF comprend l’AEFO-FCE (Canada), CSQ- Québec, la FETRASSEIC (Congo-Brazzaville), le SYNESCI (Côte d’Ivoire), le SNESS-FSU (France), l’UNSA-EDUCATION (France), le SER (Suisse), l’ALMA MATER (Roumanie), SNE (Maroc), l’IE-BRUXELLE (bureau mondial).

M.T.T
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